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J2EE résiste au test

Il y a fort à parier que, durant les deux prochaines années, le landerneau informatique sera occupé par les deux révolutions techniques que sont J2EE et…

Il y a fort à parier que, durant les deux prochaines années, le landerneau informatique sera occupé par les deux révolutions techniques que sont J2EE et .NET. Vendus comme ultimes maillons de l’évolution binaire, ces deux architectures du dernier mètre réticulaire occupent l’espace médiatique, les chantiers des SSII et l’esprit des DI. Bien sûr, il est tentant de les comparer, ce qui ne manquera pas d’être fait. Tout aussi tentant, est de mesurer leurs performances. C’est l’évaluation de serveurs d’applications J2EE que relate la chaîne Informatique pro. Pour la méthodologie, les ingénieurs ont utilisé les protocoles de test ECperf, mis au point par les éditeurs de serveurs J2EE, Sun en tête, et convié ces éditeurs à participer aux tests. Jusque-là tout va bien. Reste que les résultats sont confondants. Pêle-mêle, la plupart des éditeurs ont été incapables de faire fonctionner leurs serveurs avec ce protocole. Quand ils y arrivaient, les résultats étaient des plus fantaisistes, car variables d’un essai à l’autre…Pire, certains serveurs se sont révélés incompatibles J2EE ! Un seul serveur tire son épingle du jeu. Vous ne saurez pas lequel, les éditeurs refusent de publier les résultats et reconnaissent les carences de leurs mesures.La route est longue, ce qui explique peut-être l’optimisme du gouvernement, relayé par Informatique pro, pour lequel 180 000 informaticiens devront bientôt être trouvés pour répondre aux besoins. Plus trivial, la demande est encore faible pour les nouvelles extensions .name, dont les réservations sont ouvertes. Selon Site et surf, posséder un site à son nom, jean-michelin.name, voire Jean456378. michelin.name en cas de redondance, laisse les internautes de glace. Internet encore, sur la même chaîne, un excellent dossier explique pourquoi les liens trouvés par les moteurs de recherche sont en priorité ceux des sites qui ont acheté le mot-clé aux enchères. Et dexpliquer, sans rire, que ces mêmes liens sont souvent les plus pertinents. Il faut enfin saluer Jean-François Abramatic, dont vous pourrez lire, sur Net économie, la dernière interview en tant que président du W3C avant son départ à la retraite. Bon surf!

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Fabrice Frossard