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Instranet v2 se tourne vers l’utilisateur

Le spécialiste de la gestion des contenus non-structurés fait évoluer sa plate-forme vers la simplicité d’usage, lui adjoint un workflow et renforce ses capacités d’intégration.

L’éditeur Instranet a axé son développement sur la création d’un logiciel d’échange interentreprises d’informations non structurées : comptes rendus, présentations, notes, tableaux en tous genres, plaquettes marketing, etc.” Tout a été construit sur une technologie de gestion de contenu qui organise et sécurise les documents dans un cube multidimensionnel. Technologiquement, il s’agit d’un entrepôt de données ou datawarehouse d’informations non structurées qui exploite le modèle Olap “, explique Jean-Noel Grandval, directeur général Europe de l’éditeur.La version 2.0 d’Instranet apporte plus de facilité d’utilisation pour des non-spécialistes. Pour ce faire, l’éditeur de documents wysiwyg (what you see is what you get) a été réécrit avec une nouvelle interface. Elle permet d’alimenter la plate-forme par simple glisser-déposer. Il existe aussi des fonctions d’éditeur contraint qui permettent de définir des zones modifiables à l’intérieur d’un document par un système de templates.

L’apparition d’un workflow rapproche Instranet des outils de gestion de contenus structurés classiques

L’application comporte aussi désormais un workflow XML permettant de modéliser les différentes routines de circulation des documents et de définir de façon centralisée les politiques de sécurité afférentes : qui a le droit de publier quel contenu et pour quel destinataire ?En fait, ces processus de traitement des documents sont directement spécifiés dans l’hypercube. Outre les fonctions collaboratives, ce workflow permet aussi d’établir la cartographie des étapes de traitement effectuées sur un document.En terme de déploiement d’entreprise, l’éditeur a renforcé les capacités d’intégration d’Instranet avec les applications d’entreprise. “Nous avons en fait développé un connecteur EJB pour les applications de gestion de la relation client, et un autre connecteur pour les applications décisionnelles Business Objects. Dans les deux cas, nous avons mis en place un système de mot de passe unique SSO qui permet de passer d’un logiciel à l’autre en s’identifiant une seule fois”, explique Jean-Noel Grandval.Le but est bien sûr d’associer les données structurées issues de programmes de GRC ou de business intelligence à des données non structurées, pour donner, par exemple, à un client important un accès privilégié à certains documents commerciaux.Enfin, au plan technique, l’ensemble des interfaces d’Instranet ont été redéveloppées en JSP (Java Server Pages). L’éditeur a aussi travaillé avec plusieurs éditeurs de serveurs d’applications J2EE afin d’améliorer les performances de son application, qui gère désormais le déploiement en environnement distribué et la répartition de charge.Instranet est facturé selon un modèle par processeur, avec un prix de base de 28 000 euros, et une configuration moyenne de 130 000 euros.

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Renaud Bonnet