Passer au contenu

HP WorkStation i2000 : l’ambassadrice d’Itanium

Parmi les premiers systèmes Itanium proposés par HP, la WorkStation i2000 mono ou biprocesseur préfigure la nouvelle génération de stations de travail de HP.

Aucune application n’est encore prête pour fonctionner avec l’architecture Itanium. Peu importe ! C’est à la WorkStation i2000 que revient le privilège d’enrichir le catalogue du constructeur et de donner par là même le change aux récentes annonces de Dell, de Fujitsu Siemens, d’IBM et de SGI.HP a délibérément choisi de décliner sa nouvelle station de travail i2000 en deux modèles. Le premier, économique, fonctionne avec un processeur Itanium à 733 MHz et doit trouver ses débouchés dans le développement et le portage d’applications. Le second, un biprocesseur Itanium à 800 MHz, est préconisé pour toutes les applications nécessitant une grande puissance de calcul, notamment pour le design industriel ou pour l’engineering.

Trois systèmes d’exploitation possibles

Particularité des deux modèles, HP laisse le choix à l’utilisateur entre trois systèmes d’exploitation – HP-UX11i v1. 5, Windows XP-64 bits Edition et Red Hat Linux Release 7. 1 – bien que seul le premier soit finalisé pour cette architecture. Les WorkStation utilisent un jeu de composants i460GX d’Intel, de la mémoire vive SDRAM (extensible jusqu’à 4 Go) et 2 Mo de mémoire cache (L3). Les performances de ces modèles s’annoncent intéressantes, particulièrement en virgule flottante. Parmi les autres composants, HP a eu recours à une carte graphique nVidia Quadro 2Pro pour le sous-ensemble vidéo avec écran plat LCD (18 pouces) ou CRT (19 ou 21 pouces). Pour la connectique, on retrouve un port RJ-45, un port 10/100BaseT, quatre ports USB, deux ports PS2 et, bien sûr, les interfaces série et parallèle. Huit slots d’extension (cinq PCI 64 bits, deux PCI 32 bits et un AGP Pro 110) complètent l’ensemble. HP propose, avec la WorkStation i2000, une première vitrine de l’Itanium, avant que la version Mc Kinley du processeur vienne véritablement détrôner l’architecture Risc. En attendant, il faudra prendre son mal en patience, le temps que les applications et les systèmes d’exploitation soient mis au goût du jour.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Rémi Langlet