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Freebox : 2011, l’année de la révolution ?

La nouvelle Freebox a commencé à être livrée aux nouveaux abonnés Free depuis janvier. Pour savoir si elle mérite son nom de Révolution, nous avons testé un des premiers modèles distribués par le FAI.

1. Une box truffée de fonctions

Le Freebox Server a de quoi séduire. En premier lieu, le modem routeur de Free est compatible ADSL et fibre optique. En plus, ce boîtier est doté de quatre ports réseau filaire Gigabit Ethernet (1 000 Mbit/s), du Wi-Fi n dernière génération à 450 Mbit/s et du courant porteur en ligne (CPL) pour permettre à la Freebox Server et au Freebox Player de communiquer ensemble via votre installation électrique. De quoi largement échanger ou diffuser, à des débits satisfaisants, des flux audio ou vidéo HD entre les différents appareils connectés du foyer. Là où Free se démarque de la concurrence, c’est en affublant son Freebox Server d’un disque dur de 250 Go faisant à la fois office d’espace de stockage pour les enregistrements télé et de serveur NAS (serveur de fichiers FTP, HTTP et BitTorrent, serveur audio, photo et vidéo).

Côté logiciels, la plupart des réglages internes du Freebox Server ne se font plus sur le site de Free, mais directement sur la box elle-même. Le modem routeur reprend des fonctions qui avaient fait le succès de l’ancienne version. A savoir, la possibilité de raccorder sur les ports USB et eSATA (nouveauté) des disques durs externes supplémentaires et une imprimante USB à partager entre tous les ordinateurs du réseau domestique. Les fonctions et services annexes sont nombreux… dont le plus intéressant est la possibilité d’appeler les mobiles gratuitement en illimité, et ce, même si les conditions d’utilisation ne sont encore pas très claires – Free parle d’un « usage raisonnable » et invite l’abonné à consulter les chiffres publiés par l’Autorité de régulation des communications (Arcep). Pour le reste, citons la présence d’un système de contrôle parental évolué qui autorise ou non l’accès à Internet sur certains ordinateurs du foyer et suivant des plages horaires prédéfinies ; le filtrage s’effectuant via les adresses Mac ou IP de l’ordinateur.

Par ailleurs, côté téléphonie, la box est compatible avec les combinés sans fil à la norme DECT : vous pouvez donc raccorder à votre réseau téléphonique jusqu’à huit appareils DECT sans physiquement les relier à la box. Dernier point, le Freebox Server est compatible avec la norme UPnP pour, par exemple, accéder au contenu de sa box à partir d’un ordi, d’un smartphone ou d’une tablette.

2. Un boîtier télé archi-complet

Le Freebox Player est pour le moment, et sur le papier du moins, le boîtier télé le plus abouti du marché : processeur Intel Atom CE4100 permettant le décodage de la haute définition, lecteur DVD/Blu-ray intégré, tuner TNT HD, télécommande à ondes radio pourvue d’un accéléromètre et d’un gyroscope, manette de jeu et présence d’un FreeStore en ligne pour y acheter des jeux, fonctions magnétoscope et UPnP (cette dernière permettant de profiter des contenus stockés sur le réseau local du type PC, serveur de fichier, etc.), navigateur Web et client mail avec clavier virtuel, prise en charge du Bluetooth pour connecter un clavier et une souris sans fil… Une vraie usine à gaz !

Pour la Freebox Révolution, le trublion de l’Internet a concocté une nouvelle interface développée en Flash et pour le moins réussie. Certaines options qui ont fait le succès de la Freebox HD ont été conservées, notamment, le Multiposte (gratuit et permettant d’afficher les chaînes télé sur les ordinateurs du foyer) et le Multi TV (payant et autorisant l’affichage d’un deuxième flux TV sur un deuxième boîtier TV). Ainsi que le service Freebox Replay qui agrège les programmes des chaînes pouvant être revisionnés via le Web.

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Valérie Quélier, Patrick Bertholet et Benjamin Gourdet