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Financer, c’est bien, mais pas sans base technologique

Les sociétés d’amorçage découvrent que, sans aucune compétence technique, les projets de start up ont peu de valeur.

Avaient-ils oublié que, sans technologie, la réussite financière des start up était aléatoire ? Sans doute, à en croire les business angels, qui, désormais, étoffent leurs équipes de décideurs avec des spécialistes technologiques. L’objectif est simple : accompagner le démarrage des start up en leur dispensant les conseils techniques qui leur font souvent défaut. Cela s’ajoute à leurs prestations classiques – la trilogie juridico-marketing-financière -, liées à tout business plan qui se respecte. Pour exemple, la jeune banque d’affaires de la nouvelle économie Intuitucapital. Elle vient de recruter un nouvel associé, Christian Jagodzinski, fondateur de la première librairie en ligne, finalement revendue à Amazon. com – il en a dirigé, entre 1998 et 1999, la filiale outre-Rhin. Passionné d’informatique, cet Allemand a découvert la programmation sur la calculatrice de poche de son grand-père à quinze ans.

“Tout le monde peut aujourd’hui créer son site. Mais la valeur ajoutée, c’est la technologie. Il faut bien la maîtriser en interne. Dans internet, il ne faut pas dépenser trop d’argent en marketing.” C’est le conseil qu’il donne à ses premiers clients, le voyagiste SkiHorizon et Comparatel. Ceux-ci se préparent à ouvrir des services qui permettront de choisir l’opérateur téléphonique le moins cher. Message apparemment bien reçu, puisque Intuitucapital les a incités à s’intéresser d’abord au marché professionnel.

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Christine Peressini