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En France, les biens d’équipement ont été plombés par la TV et l’informatique

La consommation des Français pour les biens d’équipements pour la maison a chuté de 5,1% au 2nd trimestre 2013. Selon GfK, la baisse provient de la chute des achats de téléviseurs et de micro-informatique. Seule la téléphonie s’en tire bien.

Les ventes de biens d’équipement de la maison ont reculé de 5,1% au deuxième trimestre, plombées notamment par la chute des achats de téléviseurs ou de micro-informatique, alors que seule la téléphonie continue de réellement croître, selon une étude GFK diffusée lundi.

Les dépenses des Français en biens d’équipement de la maison ont atteint 6,5 milliards d’euros sur le deuxième trimestre, soit une baisse de 5,1% par rapport à la même période de 2012. Seuls les ventes de téléphonie progressent (+11,9%) sur la période, portées par les ventes de smartphones et d’accessoires.

Le marché de la photo reste en demi-teinte, avec d’un côté les ventes de compacts purs qui reculent fortement, alors que les réflexes stabilisent leur volume de ventes et que les hybrides renouent avec la croissance.

L’électronique grand-public plonge de 19%

Le chiffre d’affaires du marché de la bureautique et des consommables (cartouches, toners et papier) voit sa croissance stoppée. Ses ventes reculent de 3,1% sur la période à 656 millions d’euros, soit “le niveau d’activité le plus bas enregistré depuis le premier trimestre 2012”, note GfK.

La micro-informatique accuse, elle, une baisse de 8,9%, la tablette, malgré des progressions toujours à deux chiffres, ne permettant plus au secteur de rester à l’équilibre. Les ventes de PC traditionnels sont en effet “confrontées aujourd’hui à un taux d’équipement des ménages déjà élevé” (78% des foyers possèdent déjà un ordinateur).

Les espoirs de croissance en valeur du marché “restent tournés maintenant vers les dernières générations de PC hybrides, sur lesquels on attend de bons résultats d’ici la fin de l’année”, indique GfK. L’électronique grand public, après deux trimestres de redressement, replonge, enregistrant une chute de 19% sur le trimestre “soit 228 millions d’euros perdus en un an”.

“Cette forte baisse de valeur s’accompagne d’une demande en berne et de prix moyen en nette dégradation”, note l’institut d’études. Les ventes de téléviseurs “restent responsables” de cette nouvelle baisse, enregistrant un chiffre d’affaires qui chute de 23%. Le marché de la vidéo reste lui aussi “très défavorable”. Seul l’univers du son “montre des signes positifs” avec notamment des ventes d’enceintes et d’ampli qui “génèrent de la croissance”, indique GfK.

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01net avec AFP