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Easyjet menace un passager de ne pas l’embarquer à cause d’un tweet [MAJ]

Sur Easyjet, mieux vaut éviter de tweeter le retard d’un avion. Surtout si vous voulez ensuite poursuivre votre voyage… C’est la mésaventure qui est arrivée à un juriste britannique.

Dans certains pays, tweeter peut mener en prison. Dans nos contrées, les conséquences sont moins graves mais malgré tout désagréables. Le 24 septembre 2013, un passager d’Easyjet a failli ne pas pouvoir prendre son avion à Glasgow à cause d’un simple message posté sur le réseau social, rapporte le quotidien britannique The Independant.

Les faits remontent à la soirée du 24 septembre. Mark Leiser attend le départ du vol Easyjet Glasgow-Londres, mais l’avion accuse un retard de 90 minutes. Ce dont il se plaint sur Twitter. L’affaire semble s’arrêter là.

Mais à l’embarquement, l’homme explique avoir été sorti de la file d’attente par un membre du personnel de la compagnie qui lui indique qu’il ne pourra pas embarquer à cause de son tweet.

Il rapporte alors, toujours sur le site de microblogging la suite de cette incroyable situation. Le chef d’escale d’Easyjet essaye alors de savoir si le passager a des bagages à bord (les faire sortir de l’avion retarderait encore plus le vol). Mark Leiser fait alors valoir son droit à s’exprimer et finit par embarquer envers et contre tous.

Finalement, la compagnie a présenté des excuses à son passager… dans un message de 140 signes sur Twitter.

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Cécile Bolesse