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E-inauguration du réseau régional de L’Echangeur

Le centre de veille parisien, créé par BNP Paribas et LaSer, essaime en Province. Un réseau de six incubateurs vont appuyer la course aux innovations technologiques.

L’Echangeur, ouvert en 1997 à Paris, s’installe dans six régions : Limousin-Poitou-Charentes, Nord-Pas-de-Calais, Marseille-Provence, Bordeaux-Aquitaine, Haute-Normandie et Basse-Normandie. Ces nouveaux centres, comme le premier, joueront la fonction d’incubateur à stratégies professionnelles. L’échangeur francilien revendique plus de trois cents démonstrations d’innovations technologiques depuis sa création.La pépinière à projets Internet veut désormais se fondre dans l’économie régionale. Ainsi, les Chambres de commerce et d’industrie, les conseils régionaux, les directions générales de l’Industrie, les communautés urbaines et les entreprises privées se sont associés dans la création de leur propre échangeur, soutenus en outre par la Direction à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (Datar) et Laurent Fabius, ministre de l’Economie et des Finances.

Innovations aux accents du terroir

Une architecture qui diffère cependant de l’échangeur parisien, dont LaSer (Groupe Galeries Lafayette) et BNP Paribas sont les deux maîtres d’oeuvre. De nouveaux centres régionaux, européens et dans les pays francophones sont d’ailleurs annoncés pour l’année 2001.Dans le cadre de ce réseau, chaque échangeur développera une plate-forme spécifique en adéquation avec son environnement économique : l’e-formation au Futuroscope, la vente à distance pour la métropole lilloise, la logistique et la sécurisation des échanges à Marseille, le commerce du vin à Bordeaux, l’activité B-to-B pour la Haute-Normandie, la signature électronique à Alençon.Chacune de ces contributions sera ensuite partagée dans le cadre du réseau. Enfin, cinq plates-formes seront communes à tous les incubateurs : la Web analyse (ergonomie et études), le Web commerce, le Data Net (l’exploitation des données), le multimédia (les e-terminaux et nouveaux réseaux), et le commerce lab (technologies émergentes).Avec ce début d’implantation, Philippe Lemoine, président de LaSer, a voulu tordre le cou aux aigris de la nouvelle économie en affirmant que ” plutôt que de discourir de façon trop facile sur les insuffisances qui expliquent les échecs de nombreuses dot-com, nous ferions mieux d’analyser les success stories ?” Dell, Schwab ou Autobytel ?” pour susciter ce type d’innovation dans tous les autres secteurs, comme l’électroménager, le meuble ou les vêtements “.

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Gérald Bouchez