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Des robots libérés

Rendre la communication homme-machine plus naturelle : c’est la nouvelle tendance des recherches en robotique.

L’informatique et la robotique vont fusionner ‘, annonce Takeo Kanade, directeur de l’Institut de robotique de l’université Carnegie-Mellon (CMU) à Pittsburgh, un labo qui mobilise plus de 300 scientifiques et engloutit chaque année près de 220 millions de francs (30 millions d’euros) dans la recherche. A ses yeux, l’informatique s’intéresse de plus en plus à l’ergonomie des machines, ‘ elle va rendre la communication avec l’homme plus naturelle ‘. En effet, si les chercheurs essaient de faire évoluer leurs robots vers plus d’autonomie, de leur faire réaliser des tâches que les hommes ne savent pas ou ne veulent pas prendre en charge, ils consacrent aussi une part importante de leurs recherches à les adapter à notre environnement. Ainsi, dans l’enceinte de l’université Carnegie-Mellon, les scientifiques vivent au jour le jour avec des robots, plus ou moins utiles au premier abord, qui racontent des blagues, vont chercher des cafés au distributeur… A travers ces activités, ils étudient la façon dont ils s’intègrent à notre vie quotidienne.
uitte à en faire des amis ? ‘ Il ne faut pas rêver de robots humanoïdes ‘ répond Takeo Kanade. ‘ L’homme n’est pas le système le plus performant existant sur cette planète. Penser qu’il n’y a qu’à nous copier pour inventer le robot idéal est une idée fausse. On peut faire mieux que l’homme. En tout cas, il ne faut pas s’interdire de le penser ‘, conclut-il.

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La rédaction