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Denis Pétonnet, Président de France Telecom E-business

Pour la mise en ligne des achats hors production, on retrouve France Telecom à tous les étages : prestataire technologique, fournisseur (télécommunications, connexions haut débit, etc.),…

Pour la mise en ligne des achats hors production, on retrouve France Telecom à tous les étages : prestataire technologique, fournisseur (télécommunications, connexions haut débit, etc.), investisseur dans des places de marché et, bientôt, utilisateur d’une solution d’e-procurement. Le président de la filiale e-business, créée à l’été 2000 pour développer des services interentreprises, détaille la démarche de l’opérateur national.France Telecom s’est greffé au capital d’Answork et de Seliance. Pour quelles raisons ? C’est de la veille active. Les places de marché constituent un véritable créneau, même si un manque de visibilité subsiste quant à la vitesse de croissance du marché. France Telecom a une légitimité dans ce genre d’initiative car nous sommes fournisseur de solutions technologiques. Depuis la fin des années 1980, nous sommes impliqués dans l’EDI, l’échange de données informatisées. Et nous étendons notre offre aux outils de gestion de catalogue et de sécurisation des échanges. Dans les pla- ces de marché horizontales Answork et Seliance, dont France Telecom possède respectivement 10 % et 5 %, nous sommes arrivés trop tard pour fournir nos propres outils.Pourquoi se limiter à des participations minoritaires, aux côtés de groupes bancaires ? Notre stratégie se veut prudente. Elle peut être instructive sans se chiffrer en millions de francs d’investissement. Ces deux projets couvrent toute la problématique des achats généraux, en terme de modèle comme de cible : Answork pour les catalogues privés des grands comptes, et Seliance comme centrale d’achats pour les PME. Il est naturel que les banques en soient à l’origine, car elles ont un rôle de prescripteur auprès des entreprises, et sont au c?”ur du paiement, donc des achats. Nos partenaires disposent en plus d’un vaste réseau commercial. C’est aussi le cas de France Telecom, mais nous donnerons la priorité à la promotion sur nos sites internet plutôt que dans nos agences. Le catalogue France Telecom sera-t-il référencé chez les intermédiaires du net, comme ceux des autres fournisseurs ? Ce n’est pas à l’ordre du jour. La part de conseil reste trop importante dans la plupart de nos métiers, comme celui de fournisseur de réseaux. Mais le catalogue d’une partie de notre offre aux entreprises est déjà disponible sur le site Francetelecom.com, dont quelques éléments peuvent être commandés en ligne. La nouvelle version de ce ” webentreprises “, qui sera lancée à l’automne, ménagera aux grands comptes un espace privé et paramétrable. En outre, pour travailler avec nos propres fournisseurs, nous démarrons un programme d’e-procurement pour les achats généraux de certaines filiales, par le biais d’Answork. Il traitera des montants significatifs dès la fin de lannée.

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Maxime Rabiller