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De Bollywood au Kamasutra, un bouquet de vingt chaînes télé mobiles

Avec OneTV, Mobibase propose aux opérateurs mobiles des contenus vidéo clés en main. Selon deux formules : streaming gratuit financé par la publicité et téléchargement payant.

A l’heure où la
télévision sur mobile se profile comme le nouvel eldorado à conquérir, la société Mobibase arrive avec un modèle prêt à l’emploi. Son offre
OneTV, présentée jeudi 4 octobre, est un bouquet de vingt chaînes spécialement conçues pour certains téléphones portables 3G. Mobibase propose cet ensemble de contenus aux opérateurs qui, eux, se chargent de les diffuser auprès de leurs
abonnés, mais bel et bien sous la marque OneTV. Un premier partenariat a ainsi été conclu avec Orange, qui propose le bouquet sur le portail de services Gallery.L’idée est d’éviter de fournir une simple transposition sur mobile d’une chaîne de télé. D’où des programmes courts et thématiques (humour, jeux, charme…), ciblant les 15-35 ans et agrégés par Mobibase sur la base des
540 contrats de diffusion qu’elle a conclus avec divers producteurs depuis 2002.Au total, 100 000 produits, vidéos, mais aussi sonneries, jeux, fonds d’écran, etc. ‘ C’est pour cela que l’on arrive en proposant autant de chaînes d’un coup, explique Vincent Roger, PDG de
Mobibase. Nous ne sommes pas allés faire nos courses au Mip TV à Cannes. ‘

Des partenariats avec Technikart, Entrevue, Choc…

Cela dit, cette approche n’est pas exclusive. Mobibase s’est aussi tournée vers ‘ des marques légitimes sur ce segment et sur la tranche d’âge. Et ce ne sont pas forcément des chaînes de
télévision ‘.
La société a ainsi noué des partenariats avec les magazines à sensation Guts, Choc ou Entrevue, qui ont tous une chaîne de vidéos sur leurs sites
Internet, ou, dans un autre genre, avec le mensuel Technikart et sa Technikart.tv. La société négocie actuellement avec Quicksilver pour reprendre les contenus de sa Web TV Boardrider.Quant à la diffusion elle-même, Mobibase a prévu trois modes. D’abord un flux en streaming gratuit, 24 heures sur 24. Ensuite du streaming à la demande, façon YouTube, toujours gratuitement. Enfin, des
téléchargements payants. La société ne nie pas qu’elle compte à terme privilégier les contenus ‘ premium ‘, c’est-à-dire payants.Déjà désigné comme concurrent des opérateurs mobiles qui proposent aussi leurs contenus, Vincent Roger tempère : ‘ Ce n’est pas Mobibase, encore inconnu, avec ses vingt chaînes, qui va concurrencer
les 60 chaînes d’Orange. On n’est pas encore dans un marché mûr. Parler de concurrence n’a pas de sens. ‘

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Arnaud Devillard