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Cryptalis met la sauvegarde à l’heure du web

Un dispositif de sauvegarde en ligne a été mis au point pour les particuliers et les entreprises. La jeune pousse lyonnaise prépare une levée de 20 millions de francs.

Le petit monde de la sauvegarde sur internet compte un nouvel acteur. Mais, contrairement à ses concurrents, Cryptalis a élaboré une solution à mi-chemin entre le service d’archivage pur et dur et le site grand public de stockage et de partage de fichiers. Le procédé développé associe une application locale et des serveurs de stockage distants. L’application cliente permet de sélectionner les données à sauvegarder sur le disque dur et d’encrypter les données en local avant de les expédier sur les serveurs de stockage en mode SSL. Toute la procédure est sécurisée par une clé à 128 bits, tandis que les serveurs sont eux-mêmes sauvegardés sur bandes. Les particuliers disposent d’une version gratuite avec un espace disque limité à 20 Mo, tandis que les entreprises payent pour profiter de toutes les fonctionnalités.Une fois les données sauvegardées sur les serveurs, il est possible d’y accéder depuis n’importe quel ordinateur. En s’identifiant sur le site, l’utilisateur ouvre une applet Java, qui lui permet de modifier ou de réimporter ses données. Il peut également donner des autorisations à des tiers pour les partager. Côté poste client, un dispositif de synchronisation permet de sélectionner les fichiers modifiés pour mettre à jour la sauvegarde. “Nos concurrents font soit du disque distant accessible par le web, soit de la sauvegarde sans interface web. Notre architecture associant un logiciel client et des serveurs distants nous permet de proposer les deux fonctionnalités”, se félicite François-Olivier Louail, l’un des trois cofondateurs de Cryptalis.Pour profiter de sa courte avance et commercialiser sa solution à grande échelle, Cryptalis vient d’annoncer tout un ensemble de partenariats, au nombre desquels Toshiba, Wstore, Infonie, Protection One ou ASI, filiale de l’opérateur Complétel. Après un premier tour de table de 2,5 millions de francs, la jeune pousse cherche à lever 20 millions de francs pour financer ses infrastructures techniques. Elle vise un chiffre d’affaires de 2 millions de francs cette année et pense atteindre l’équilibre d’exploitation dès l’année prochaine.

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François Sapy