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COMVERSE : ” Le MMS va accroître le revenu par abonné, et son succès va se bâtir sur celui du SMS. “

” Le MMS est-il la killer application annoncée depuis plus d’un an ?L’an passé nous a montré de manière évidente que le MMS allait être le…

” Le MMS est-il la killer application annoncée depuis plus d’un an ?L’an passé nous a montré de manière évidente que le MMS allait être le service phare de la messagerie, et pas seulement pour les réseaux UMTS. Nous avons mené une étude dans neuf pays qui indique que le potentiel du MMS est gigantesque. Les personnes interrogées ont répertorié d’elles-mêmes quelque deux mille situations dans lesquelles elles utiliseraient le MMS ! L’étude montre la volonté qu’ont les consommateurs de payer pour un tel service, en expliquant qu’ils perçoivent bien la valeur ajoutée de l’envoi d’images, et plus seulement du texte. Dans l’environnement économique actuel, les opérateurs recherchent désespérément des services générant des revenus, notamment sur les réseaux GPRS, et ils ont identifié le MMS comme tel. Nous pensons qu’il va accroître de façon importante le revenu par abonné, et que son succès va se bâtir sur celui du SMS.Les plates-formes semblent prêtes, mais avez-vous déjà signé des accords avec des opérateurs ?Nous menons des tests avec plusieurs opérateurs importants, en particulier en Suède avec Europolitan Vodafone. Le pilote actuellement mis en place avec ce dernier est sans doute le plus probant, car il inclut tous les segments de marché : des adolescents aux entreprises, en passant par le marché résidentiel. Nous pensons être les mieux placés pour faire évoluer les messageries existantes des opérateurs vers le MMS.Faut-il que chacun change de terminal pour recevoir ces fameux messages multimédias ?Notre plate-forme est ouverte à tout type de terminal, ce qui permet à n’importe qui d’échanger des messages multimédias. Les utilisateurs ont la possibilité d’en envoyer via un téléphone WAP, un PDA, un PC, voire une télévision interactive. Les possesseurs de GSM recevront une notification par SMS. Pouvoir envoyer des messages multimédias vers n’importe quel terminal devrait accélérer le décollage du MMS.Fournirez-vous des plates-formes avec applications, ou livrerez-vous des solutions aux opérateurs, à charge pour eux de négocier avec des fournisseurs d’applications ?Nous sommes une société globale, avec une forte présence locale et comme telle, nous pensons qu’il est important de fournir des solutions MMS avec des contenus et des applications MMS. Nous avons d’ailleurs lancé, en 2001, un programme de partenariats, baptisé Spark Alliance Program, pour promouvoir l’enrichissement de nos offres.Le marché des entreprises a-t-il un rôle à jouer dans le développement du MMS ?Notre étude montre qu’il y a un potentiel énorme sur le marché des entreprises, et nous pensons que le revenu moyen par abonné sera bien plus important que dans le marché grand public. Les entreprises interrogées ont cité, comme utilisation la plus probable, les communications de groupe ou la mise à disposition, à des utilisateurs bien définis, d’albums multimédias.Le MMS risque-t-il de coûter plus cher aux utilisateurs ?Pas forcément. Nos analystes pensent que si un SMS coûte 0,1 ?, un MMS texte doit coûter le même prix. Pour une image animée, le coût pourrait être de l’ordre de 0,15 ? ; pour une photo haute résolution, 0,2 ? ; pour un extrait de musique, 0,4 ? ; et pour une vidéo, 0,5 ?.”

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Jérôme Desvouges