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Cegid enregistre des pertes après une période faste

La société de services lyonnaise a souffert de l’effet post-an 2000. Ses revenus ont chuté de plus de 22 %.

Après une année 1999 faste, la SSII Cegid marque le pas. Ses dirigeants pointent du doigt la chute des investissements informatiques et l’effet ” post-bug de l’an 2000 ” du premier semestre de l’année dernière. Reste que la baisse des commandes a été plus forte pour la SSII lyonnaise que pour ses concurrentes. Notamment parce qu’elle tire une grande partie de ses revenus de la vente de logiciels (comptabilité, ressources humaines, décisionnel, etc. ). Or, ce secteur qui avait profité de la psychose ” an 2000 ” les années précédentes s’est, depuis, pas mal émoussé.Le chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’exercice 2000 a ainsi subi un net recul de 22,4 % à 710 millions de francs, alors que le président de Cegid envisageait une croissance de 20 %. Résultat : l’année dernière a été déficitaire avec une perte d’exploitation de l’ordre de 22 millions de francs – somme toute relative si on la compare aux 35,3 millions de francs du premier semestre.Au regard de la reprise d’activité de ces derniers mois, l’avenir s’annonce néanmoins plus rose pour la SSII. La relance des investissements liés à la mise en conformité des systèmes financiers des PME à l’euro lui fait espérer une croissance à deux chiffres.Par ailleurs, elle prévoit des mesures pour enrichir son réseau commercial. Notamment via la constitution d’un réseau de distribution indirecte avec des acteurs locaux dans le domaine des outils décisionnels et de gestion. La société compte également créer une filiale spécialisée dans le décisionnel et une agence internet, baptisée C Line.

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Olivier Discazeaux