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Chat C-H-A-T, ça s’écrit comme l’animal, le chat, mais ça se prononce presque comme la fameuse tchatche du Sud. Le chat, en anglais, c’est le bavardage…

Chat

C-H-A-T, ça s’écrit comme l’animal, le chat, mais ça se prononce presque comme la fameuse tchatche du Sud. Le chat, en anglais, c’est le bavardage et sur Internet, c’est la causerie en temps réel et par écrit entre tous les internautes connectés en même temps.
On “tchate” dans des forums de discussion, des newsgroups en anglais, qui forment une branche particulière d’Internet qu’on appelle Usenet. Le chat a créé son propre jargon, des mots raccourcis, bref tout un vocabulaire symbolique, souvent à partir d’une écriture phonétique et toujours anglaise, évidemment.
Par exemple, si vous écrivez dans un de vos messages C-U-L, ce n’est pas grossier, c’est l’abbréviation de See-You-Later, à bientôt!
Le chat a aussi ses start-up mythiques comme ICQ, le logiciel le plus répandu de la société du même nom, créée par deux Israéliens de 20 ans, et revendue à AOL deux ans plus tard, pour quelque 300 millions de dollars.Click and mortar

Une des plus fameuses expressions du e-business. Elle a été inventée par David Pottruck, président de Charles Schwab, un ancien grand courtier américain qui a su devenir un des plus gros sites de Bourse en ligne. Elle désigne l’entreprise traditionnelle, la “brick and mortar”, celle qui est dans la brique et le mortier, qui fait l’effort à temps pour transformer ses activités en e-business, symbolisé par le clic de la souris.
L’expression est censée représenter l’entreprise qui mixe le meilleur des deux mondes, le monde réel et le monde virtuel. En français, ces gens qui transforment les entreprises, on les appelle aussi des mutants ou des transformeurs, par opposition aux barbares, ces créateurs de start-up du Net qui cassent toutes les règles.
Aujourd’hui, les “click and mortar” ont plutôt le vent en poupe. En tout cas, pour de nombreux experts, il n’y a pas le choix, toute entreprise existante doit devenir une “click and mortar” ou mourir!Consoles de jeux

Le jeu vidéo est né en 1972 avec le fameux Pong conçu par Nolan Bushnell, le créateur de la société Atari. Puis on verra arriver Mario, PacMan… Aujourd’hui, c’est la grande bagarre entre d’un côté les consoles spécialisées Nintendo 64, Sega Dreamcast, et autres Sony PlayStation et, de l’autre, les PC et leurs CD-ROM de jeux, sans oublier Microsoft qui veut sa part du gâteau. Et sans oublier non plus le jeu sur Internet qui se répand comme une traînée de poudre et qui est souvent le prolongement du CD-ROM. Pour la petite histoire, le mot console a des origines aussi bien françaises (en architecture, dans le mobilier, en musique) qu’anglaise. Les derniers chiffres de vente connus sur les consoles mettent Sony largement en tête avec 75 millions de PlayStation de par le monde, devant Nintendo avec 35 Millions de consoles 64 (mais Nintendo c’est aussi 100 millions de Game Boy) et enfin, Sega avec 4,4 millions de Dreamcast en circulation.Cookie

En anglais, cookie, c’est un biscuit mais un smart cookie, c’est un petit malin. Il y a même un dictionnaire qui prétend que cookie, c’est une crotte d’abeille! En informatique, le mot vient du monde Unix où il désigne des fichiers d’échange ou encore des blagues introduites à votre insu dans votre ordinateur.
Dans le monde du Net, le cookie est un petit fichier créé sur votre disque dur quand vous accédez à un nouveau site Web et qui contient certaines caractéristiques personnelles d’utilisation. Quand vous consultez à nouveau le site, votre navigateur renvoie automatiquement ce petit fichier au serveur du site qui peut alors personnaliser et accélérer votre accès et qui met ainsi à jour le cookie.
Il existe tout un débat pour savoir si l’usage de ces cookies est légal et s’il respecte bien la vie privée. On leur reproche aussi d’être écrit dans un langage codé, indéchiffrable pour le néophyte. On soupçonne enfin certains serveurs d’en avoir fait un usage marketing abusif.
Quand vous paramétrez votre navigateur, vous pouvez choisir d’interdire la création de cookies, au risque d’avoir des accès plus lents aux sites Internet. Dans le jargon des fans anglicistes, lorsqu’un logiciel ou un matériel est cookie, c’est qu’il ne marche plus, on dit aussi qu’il est “toast”, grillé. Enfin, un cookie, chez les pirates ou hackers, c’est une liste de mots de passe qu’on a pu récupérer pour accéder à un serveur.Cybersexe

Le préfixe cyber a fait sa première apparition dans cybernétique, qui est un mot très conceptuel. D’origine grecque, parlant du gouvernement des hommes, il désigne les relations homme-machine. Puis cybernétique s’est peu à peu confondu avec informatique et a ensuite été adopté sur Internet.
Aujourd’hui, cyber se décline à toutes les sauces: cyberculture, cybercafé… et même et surtout cybersexe!
Le cybersexe, ça veut dire beaucoup de choses, mais ça passe surtout par la consultation de sites, plus ou moins, pornographiques sur Internet. C’est en tout cas, et de loin, la première utilisation du Net, comme le Minitel rose l’a été en son temps. Ces sites sont en général payants et basés sur des affichages de photos ou de vidéos qui ne cachent rien. Certains organisent même des séances interactives en direct! Le plus heureux des propriétaires de sites est sans doute celui de sex.com qui a la chance d’être toujours en tête dans les moteurs de recherche quand on tape le mot sexe.
Le cybersexe connaît malheureusement des dérives et, en quelques clics, on peut aujourd’hui arriver sur des sites de pédophilies et autres déviances répréhensibles. Des logiciels de contrôle parental ou des serveurs d’entreprise tentent de limiter ces accès, mais les sites porno se créent sans doute plus vite que les logiciels de contrôle ne se mettent à jour. Le cybersexe est lun des symboles du débat entre liberté et régulation sur Internet.

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La rédaction