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Avec le jeu sur mobile, pour gagner plus, il faut partager

A l’origine de l’essentiel du trafic généré sur les portails mobiles tels que Vizzavi ou Genie, les jeux ne constituent pas pour autant une industrie mature….

A l’origine de l’essentiel du trafic généré sur les portails mobiles tels que Vizzavi ou Genie, les jeux ne constituent pas pour autant une industrie mature. En effet, les éditeurs de contenus, les constructeurs de terminaux et les opérateurs ne parviennent pas encore à s’entendre sur le partage des revenus, l’adoption d’un standard de développement ou leur rôle respectif. En contact direct avec les abonnés et maîtrisant le plus souvent le système de facturation, les opérateurs mobiles partagent encore peu leurs revenus avec les développeurs de contenus. Ces derniers sont tentés de distribuer directement leurs jeux ou d’acquérir des licences de grandes marques. De leur côté, les constructeurs de terminaux (Nokia, Ericsson, Siemens, etc.) développent leurs propres jeux et ne sont pas forcément favorables aux standardisations proposées (résolution d’écran, fonctions des touches, etc.).

50 % de joueurs en 2005

Pourtant, Forrester Research estime dans une étude (*) que, d’ici à 2005, la moitié des abonnés mobiles européens joueront sur leur terminal, soit plus de 130 millions de personnes contre à peine 5 millions aujourd’hui. Le SMS restera la technologie dominante, mais le WAP et les téléchargements Java (re)feront leur apparition avec les nouvelles générations de terminaux.Ce marché du jeu sur mobile intéresse également les spécialistes du marketing. Sur une quarantaine de professionnels européens ayant pratiqué une campagne SMS, 25 % y ont déjà introduit le jeu et 38 % comptent le faire au cours des deux prochaines années. Une démarche qui pourrait être particulièrement payante dans le cadre d’une campagne multicanal de marques bénéficiant déjà d’une forte notoriété auprès des moins de 35 ans ?” qui représentent 84 % des utilisateurs de SMS ?” et pour des produits immédiatement disponibles et peu onéreux. Les avantages sont nombreux : mesure de l’efficacité, création d’une base de données, accroissement des ventes… Forrester prévoit ainsi l’acquisition prochaine d’éditeurs de jeux pour mobiles par de grandes agences de marketing. Les producteurs de télévision demeureront toutefois d’importants coproducteurs et des complémentarités devraient être trouvées avec les jeux pour consoles.(*) ” Making Mobile Gaming Pay “, 19 pages, Forrester Research, étude dirigée par Carsten Schmidt. Disponible sur abonnement ( www.forrester.com)

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Boris Mathieux