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Avec la version 3.0, iChannel accède à l’âge de raison

Le logiciel d’iMediation gagne en robustesse et en capacité d’ouverture. Deux prérequis pour s’imposer en entreprise.

Les nouvelles attentes des entreprises ont conduit iMediation à redessiner l’architecture de son logiciel de vente collaborative. La version 3. 0 d’iChannel se positionne comme un véritable logiciel professionnel, robuste et doté de capacités de communication évoluées. Elle marque aussi une véritable rupture. “La version 3. 0 constitue le socle sur lequel seront bâtis nos futurs produits”, explique Cédric Monier, responsable produits. Au c?”ur du logiciel d’iMediation se trouve un serveur d’applications compatible J2EE. Un gage de performances et de disponibilité. L’éditeur français a retenu Weblogic de BEA comme brique d’infrastructure, au-dessus de laquelle il propose des développements à base de servlets plutôt que des composants EJB, technologie moins éprouvée.

Des échanges via une messagerie Java

Autre grand changement : iChannel adopte désormais une structure modulaire. La plate-forme se scinde en quatre modules, qui communiquent entre eux via une messagerie JMS (Java Message Service). “On tient une cadence de plusieurs centaines de messages par seconde”, se félicite Cédric Monier. Les échanges avec les autres composantes du système d’information se font également via une messagerie Java ou en mode synchrone via HTTP. iChannel a en effet gagné un ensemble de services d’intégration.Cette volonté d’ouverture du logiciel apparaît plus spécifiquement dans le décisionnel. iChannel se voit doté de connecteurs vers les outils de Business Objects et d’Hyperion. Et, suite à l’accord conclu en mars dernier avec Siebel, la version 3. 0 d’iChannel incorpore un connecteur vers le logiciel de gestion de relations partenaires eChannel. Ce qui fait dire au Giga Group : “iMediation est une option pour les entreprises clientes de Siebel qui se focalisent sur le contrôle de leurs marques, sur la gestion de contenu et sur la qualité de la présentation, mais attachent moins d’importance à l’intégration au système d’information et aux processus de l’entreprise.” Pour le cabinet d’analystes, l’ajout d’un serveur d’applications ne règle pas toutes les questions d’intégration.

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Olivier Roberget