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Avast trouve des pirates de son logiciel jusqu’au Vatican

EN BREF. L’éditeur d’Avast vient de publier les résultats d’une petite expérience « maison » qui a consisté à observer, pendant un an, la propagation d’une version piratée de son antivirus payant.

Voilà une petite histoire qui ne manque pas de sel. L’éditeur d’Avast vient de publier les résultats d’une petite expérience « maison » qui a consisté à observer, depuis un an, la propagation d’une version piratée de son antivirus payant.

En 2009, Avast vend une licence pour 14 utilisateurs à une petite entreprise de l’Arizona. Rapidement, par le biais des mises à jour de base virale, l’éditeur se rend compte que des milliers de copies piratées utilisant la même licence circulent sur le Web… Et laisse faire, volontairement, jusqu’à aujourd’hui, après avoir dénombré la bagatelle de 774 651 utilisateurs actifs ! C’est en Russie qu’Avast a repéré le plus grand nombre de logiciels piratés, à la première place devant le Mexique et le Brésil. La France est en neuvième position. Plus étonnant, l’entreprise  a également trouvé deux utilisateurs…. au Vatican.

Pas de traitement de faveur pour les pirates du Saint-Siège : ils subiront le même traitement que les autres utilisateurs de cette version téléchargée : pour « convertir » les pirates, Avast est passé à la vitesse supérieure. Tous ont en effet vu apparaître un pop-up leur indiquant que leur version n’était pas valide et ils n’ont logiquement plus accès aux mises à jour. Deux solutions : payer pour régulariser leur situation… Ou passer à la version gratuite du logiciel.

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Eric Le Bourlout