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Antennes-relais : la mairie de Paris et les opérateurs trouvent un accord

La mairie de Paris et les opérateurs se sont entendus sur un accord pour concilier l’aménagement numérique de la capitale avec la puissance des antennes-relais.

La mairie de Paris et les opérateurs Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free Mobile ont annoncé mardi avoir trouvé un accord sur un projet de nouvelle charte de la téléphonie mobile à Paris, qui se veut un compromis entre l’exposition aux ondes et la qualité de la couverture.

Selon ce projet de charte qui sera prochainement soumis au vote du conseil de Paris, l’implantation ou la modification des antennes-relais répondra « à des critères de transparence et d’information, contenant l’exposition à un niveau aussi bas que possible, tout en maintenant la couverture et la qualité de service à l’extérieur et à l’intérieur des bâtiments ».

Le projet prend « en compte les préoccupations des Parisiennes et des Parisiens en conciliant l’aménagement numérique de la capitale en technologies mobiles avec la volonté de la ville de maîtriser l’exposition dans une relation partenariale de concertation renforcée », selon le communiqué commun.

Un protocole de mesure de l’ANF

Pour ce faire, les deux parties ont décidé de fixer « deux niveaux de champs maximaux à ne pas dépasser dans les lieux de vie fermés (appartement, bureaux) : 5 volts par mètre ou 7 V/m avec la 4G, conformes aux seuils réglementaires recommandés par l’OMS, selon la Fédération française des Télécoms (FFT).

Ils abandonnent donc le mode de calcul parisien d’un niveau d’exposition de 2 V/m, établi sur une moyenne de 3 points et sur 24 heures, qui était en vigueur depuis la première charte signée en 2003, et adoptent le protocole de mesure de l’Agence nationale des fréquences.

En contrepartie de cet engagement sur l’exposition, « la ville de Paris mettra en œuvre une concertation renforcée chaque fois que nécessaire », indique-t-elle ajoutant « qu’elle facilitera alors la recherche de solutions d’implantations d’antennes dans la capitale notamment par l’accès à son patrimoine ».

A l’automne dernier, la mairie avait rompu les négociations avec les opérateurs, condamnant l’attitude de la FFT qui avait eu, selon elle, des « exigences inacceptables » pour augmenter les champs électromagnétiques issus de la téléphonie mobile, et n’avait repris la renégociation de la charte que trois mois plus tard.

 

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AFP