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Agarik veut faire du marché gris dans les règles

En 2003, l’hébergeur proposera du matériel reconditionné. Son expérience en production le distinguera des grossistes à valeur ajoutée.

Agarik ne connaît pas la crise. Forte de son activité d’hébergement/info gérance qui lui assurera une croissance à deux chiffres pour l’exercice 2002, cette société française compte développer un canal de vente de matériels reconditionnés l’an prochain. “Nous avons constaté que des gens cherchent des équipements à bas prix et que d’autres, par le biais d’offres de reprise, disposent de matériel à vendre, analyse David Gillard, p.-d.g. d’Agarik. Nous pouvons servir d’intermédiaire et nous distinguer des classiques grossistes à valeur ajoutée grâce à notre expérience en production.” David Gillard, qui n’en est pas à son coup d’essai, espère doubler, voire tripler, son chiffre d’affaires l’année prochaine avec cette opération.Cela signifie-t-il que les métiers liés à l’hébergement traditionnel sont menacés ? “Pas particulièrement, affirme le p.-d.g d’Agarik. Cette activité se révèle en fait complémentaire.” Une complémentarité qui se traduira sans doute par des offres de services proposées avec la revente de matériels reconditionnés. Car la prestation s’avère plutôt rentable, comme l’illustre la différence de prix entre une baie occupée physiquement, qui rapporte, selon David Gillard, quelque 600 ? par mois, et une baie administrée à 6 000 ? par mois.

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Lionel Sarrès