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Test : L’Envy 17 de HP est lourdement handicapé par sa partie graphique

Ce PC portable HP haut de gamme, à 1 499 €, est vendu comme extrêmement polyvalent et à l’aise avec le multimédia. Mais il est plombé par son mauvais pilote graphique qui entrave son bon fonctionnement en 3D. La sanction s’impose.

L'avis de 01net.com

hp Envy 17-3002ef

Affichage

2 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/05/2012

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Fiche technique

hp Envy 17-3002ef

Mémoire vive 6 Go
Capacité de stockage principal 1000 Go
Taille d'écran 17.3 "
Puce graphique AMD Radeon HD 7690M XT
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hp Envy 17-3002ef : la promesse

La gamme Envy fait peau neuve pour 2012. L’Envy 17-3002sf est le seul gros poulain de la gamme à être disponible en cette veille d’été. Pas de processeur Ivy Bridge puisque le choix des pièces a été arrêté bien avant la sortie des nouvelles puces de calcul Intel. Néanmoins sur le papier, la configuration semble tout à fait équilibrée. Servie par un écran Full HD, elle devrait se distinguer sur le multimédia et les jeux. Quant au reste des applications, elles devraient passer sans problème.

hp Envy 17-3002ef : la réalité

HP a décidé de mettre le paquet sur le design de son Envy 17, mais n’a pas eu à aller chercher bien loin pour trouver de l’inspiration. Les designers de la marque se sont surement perdus dans un Apple Store et ont trouvé que le look du Mac Book Pro était assez sympathique pour être adapté à l’une de leur création.

Bien que cet Envy soit plus épais que le Mac Book Pro, certaines caractéristiques de conception ou d’ergonomie rappellent nettement celles du modèle d’Apple. De l’aluminium brossé sur toute la partie supérieure du châssis, un écran Full HD 17,3 pouces (1920 pixels par 1080) brillant et sans bord, un clavier chiclet noir rétroéclairé et enfin, un pavé tactile large et sans bouton physique. Que d’inventivité ! Selon l’adage, on ne copie que les bonnes idées… mais la copie saute aux yeux ! Seul le petit liseré rouge tout autour du clavier et le logo lumineux ornant le capot noir nous ramènent sur la planète HP.

Du son 6.1 à personnaliser

Ce trait de couleur fin fait habilement écho à la teinte du B (pour Beats audio) ornant la grosse molette placée sur le côté droit de la machine. Elle permet d’ajuster le volume du kit 6.1 embarqué dans la machine et dont le son est bon, bien qu’un peu trop aigu par défaut. Il faut donc passer par les réglages pour réduire les hautes fréquences. Attention, en désactivant le traitement audio Beats (une pression sur le dessus de la molette), les basses sont complètement éteintes. En effet, la gestion des aiguës et des basses faites par Windows est habilement sabordé par le traitement Beats.

Les deux sorties casques présentes bénéficient également du traitement du son Beats. Suivant le casque utilisé, il faut un peu jouer avec l’égaliseur de l’interface logicielle, mais le rendu est globalement bon et sans crachotement ni saturation.

Puissance de calcul et stockage

La configuration de l’Envy 17 n’est pas de toute dernière génération, nous le disions en préambule, mais s’offre quand même un bon jeu de puces. Le processeur Intel Core i7-2670QM (quatre cœurs à 2,2 GHz) et les 6 Go de mémoire DDR3 assurent une bonne réactivité à la machine. Accueillant Windows 7 et toutes vos données sur une seule et même partition, le disque dur de 1 To n’est pas le plus véloce du genre (seulement 3 600 points sous PC Mark Vantage), mais sa grande capacité est un atout. De plus, HP a eu la bonne idée de laisser un emplacement disque dur libre dans la machine. Accessible en déverrouillant la trappe arrière et entièrement câblé/prêt à l’emploi, il suffit d’y glisser une unité de stockage supplémentaire pour archiver encore plus de données.

Enfin, le lecteur Blu-ray vient joliment compléter l’équipement de l’Envy 17. Le module est cependant assez bruyant en lecture, tout comme la ventilation de la machine qui atteint presque 45 dB lorsque la configuration est poussée à son maximum. Toujours en usage intensif, le thermomètre grimpe jusqu’à 34 °C sur les repose-mains et 53 °C en dessous. Du côté de la prise, nous avons relevé une consommation minimum de 20 watts au repos et de 120 watts en charge, ce qui est globalement raisonnable pour ce genre d’engin.

Carte graphique AMD aux commandes pour le meilleur…

Contrairement aux Pavilion dv6-7090sf ou dv7-7071sf embarquant des puces graphiques Nvidia, l’Envy, lui, conserve sa carte AMD. Il s’agit d’une Radeon HD 7690M XT qui n’est rien d’autre qu’une HD 6770M légèrement survitaminée. Elle est donc, en théorie, tout à fait capable d’assurer un bon rendu et une fluidité correcte sous les jeux. Vérification faite avec nos titres de test, les scores obtenus varient entre 82 et 44,6 images par seconde selon la définition retenue.

En outre, HP choisit la solution de graphique commutable d’AMD qui permet de passer de la carte graphique Radeon au contrôleur intégré du processeur Intel dès que vous débranchez l’adaptateur secteur. Cependant, le système n’est pas vraiment au point puisqu’il faut fermer préalablement toutes les applications lancées et ensuite débrancher le PC du secteur afin que la bascule s’opère.

Avec le circuit vidéo Intel, l’autonomie du HP se révèle étonnamment bonne. En lecture vidéo, luminosité de l’écran poussée au maximum et Wi-Fi activé, l’Envy 17 reste opérationnel pendant 4 heures et 45 minutes. Profiter d’un film dans le train s’envisage donc, si d’aventures le poids de 3,4 kg et les dimensions de la bête ne vous rebutent pas.

…et surtout pour le pire !

Mais HP écope d’un énorme carton rouge à cause des pilotes AMD. Rappelons que les pilotes Catalyst sont fabriqués à la demande de HP par AMD puisqu’ils doivent aussi intégrer les pilotes du contrôleur graphique du Core i7. Inutile de tenter une mise à jour depuis le site d’AMD, les pilotes ne reconnaissent pas la carte. Ainsi, il faut attendre que HP publie sur son site les bons pilotes. Sur le site français, la version la plus récente remonte à novembre 2011. Bravo HP !

Plus grave encore, en parcourant les forums américains du constructeur (et certains forums français), nous nous sommes aperçus que des utilisateurs rencontraient des problèmes de compatibilité avec les jeux, notamment avec Battlefield 3, Star Wars : The Old Republic ou encore Mass Effect 3. Nous avons donc tenté notre chance, nous aussi, en installant Star Wars. Verdict, ça ne fonctionne pas. On a le son, pas l’image et encore, uniquement une fois sur deux. Pour un PC vendu 1 499 euros, censé être ultra polyvalent et qui fait du multimédia son cheval de bataille, c’est intolérable. Pire, HP reste muet sur ses propres espaces dédiés à la communication avec sa communauté.

Grosse offre logicielle

Mention bien, en revanche, pour les logiciels. Exit les versions d’évaluations et les petits programmes gadget, le fabricant fournit ici une prestation de qualité. Tout d’abord, l’Envy 17 vient avec Norton Internet Security 2012 et deux ans de mise à jour inclus. D’ordinaire, vous avez le droit à une version d’évaluation de 60 jours sur les produits HP. De plus, l’américain préinstalle les logiciels Adobe Premiere Elements et Photoshop Elements, en version complète, pour faire du montage vidéo et de la retouche photo amateurs. Pour les passionnés et avertis, qui détestent monter de la vidéo ou retoucher des clichés HDR ou RAW sur écran brillant, HP a disposé une sortie vidéo HDMI et deux sorties DisplayPort pour que vous puissiez y relier le moniteur externe de votre choix.

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