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Test : L’écran qui a un peu oublié l’essentiel

Un peu cher, pas très beau, moyen techniquement et livré sans câble DVI : un produit décevant.

L'avis de 01net.com

Philips 200CW8FB

Appréciation générale

2 / 5

Qualité d'image

1.5 / 5

Réactivité

0 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/01/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Philips 200CW8FB

Taille d'écran (en pouces) 20.1 "
Ratio de l'image 16:9
Définition de l'écran 1680 x 1050
Voir la fiche complète

Philips 200CW8FB : la promesse

Loin des produits pour «geeks» à la connectique aussi
exhaustive que débordante, l’écran de Philips joue la carte de la
simplicité avec un design des plus classiques, relevé d’une touche de fraîcheur
et d’accessoires originaux. Au risque d’en oublier les fondamentaux.

Philips 200CW8FB : la réalité

Si l’objet est joli et assez classe sur une plaquette, il est nettement moins à son avantage une fois déballé. Les matériaux plastiques, brillant pour le cadre et mat pour le socle, donnent un aspect peu flatteur à l’ensemble, bien dessiné mais un peu «cheap». Le pied, en deux parties, n’inspire que très moyennement confiance, et l’écran tangue lorsqu’on l’incline vers le haut ou le bas. Bon point pour l’encadrement de la dalle : le plastique brillant ne semble pas garder trop facilement les marques de doigts.

Pas de câble DVI mais un porte-crayon en plastique
L’écran se contente d’une connectique VGA et DVI. Soit ! Tout le monde n’a pas besoin d’une pléthore de prises. Mais de là à ne pas fournir de câble DVI mais uniquement le VGA, on est en droit d’affirmer que le constructeur néerlandais a été un peu pingre. Toutefois, le fabricant fournit deux accessoires à placer de part et d’autre de l’écran : un porte-baladeur et un porte-crayon/porte-casque/soliflore (il y bien une fleur sur la boîte du produit). S’ils ne sont pas totalement inutiles, ces accessoires sont dans un plastique, ni très esthétique, ni d’excellente facture. Une idée «déco-utile-lifestyle» de plus, gâchée par une finition des plus moyennes. On aurait préféré une webcam… ou le câble DVI. Il faut parfois se contenter de  l’essentiel.

Un écran c’est avant tout une dalle
La diagonale de 20,1 pouces de cet écran est confortable et permet presque de travailler avec deux documents Word côte à côte, il ne manque pas grand-chose. La résolution native de 1680×1050 est en effet relativement spacieuse. Pour ceux qui possédaient un écran de 17 ou de 19 pouces au format 4/3, le passage au 16/10 apporte, dans la majorité des applications, un certain confort. L’image est assez contrastée, et l’on apprécie que le traitement de la surface de vision ne soit pas brillant.
Mais si l’affichage est convenable, il est regrettable que le haut et le bas de la dalle soient plus clairs –sans doute à cause des néons–, un phénomène assez visible lors de la lecture de films à cause des bandes noires. Sans être gênant, cela gâche un peu la qualité relativement convenable de l’ensemble.
Parmi les fonctions de l’écran, le contraste intelligent ne se montre ni agréable, ni vraiment intelligent. Si le noir domine une scène, l’intensité lumineuse de l’ensemble de l’image est automatiquement baissée. Sur notre DVD de test, même en plein jour, si un personnage vêtu d’un blouson de cuir noir est filmé de trop près, le noir devient majoritaire et l’image devient artificiellement sombre. Cet exemple n’est malheureusement pas le seul qui joue en défaveur de cette technologie. Heureusement que cette dernière n’est pas activée par défaut !

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