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Test : Alienware Alpha, la future Steam Machine de Dell n’est pas brillante

C’est l’une des futures Steam Machine qui avaient pourtant fait le plus de bruit… Nous l’avons trouvée décevante sur bien des points, espérons que la vraie version Steam sera plus aboutie.

L'avis de 01net.com

Dell Alienware Alpha

Performances

4 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/03/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Dell Alienware Alpha

Processeur Intel Core i3-4130T
Quantité de mémoire vive 4 Go
Type de stockage principal 5400tr/mn
Processeur graphique Nvidia GeForce GTX 860M
Voir la fiche complète

Dell Alienware Alpha : la promesse

Presque tous les fabricants de PC ont présenté leur Steam Machine quelques mois après l’annonce du projet fou de Valve pour sa plateforme de jeux vidéo : remplacer les consoles et faire triompher les PC dans les salons, sous la télévision. Nous avons testé l’une de plus fameuses du genre, l’Alienware Alpha.

Dell Alienware Alpha : la réalité

Minuscule pour un PC de jeu, l’Alienware Alpha est nettement plus petite que les consoles Xbox One et PS4. C’est un bon point, même si, pour remplacer ces deux consoles, une taille équivalente aurait largement suffit (ce qui aurait arrangé pas mal de problèmes sur ce modèle). Les finitions sont très bonnes, même si l’ensemble de la machine est dans un plastique noir très classique. On apprécie néanmoins le bouton en tête de « petit gris », le logo d’Alienware.

Equipement anémique

L’Alienware Alpha a vocation à rester simple, mais elle fait preuve d’un peu trop de zèle dans ce domaine : seulement cinq ports USB, dont deux en façade, et un dissimulé dans une trappe sous le boîtier, c’est bien trop peu. Pas de lecteur de carte mémoire non plus, c’est dommage, sachant que les autres mini PC de jeu en sont pourvus. N’oublions pas leur nature première, et avantageuse face aux consoles : ce sont des PC. Les sorties vidéo sont étonnamment limitées aussi : juste une HDMI, incompatible avec la définition 4K, dommage pour les films. On aura toutefois droit à une entrée HDMI, dont on ne connaît pas trop l’utilité.

Bonnes performances 3D

La bonne nouvelle, c’est que cette machine permet effectivement de jouer à tous les jeux du moment en Full HD. Les titres les plus perfectionnés en 3D demanderont quelques réductions dans les détails, idem pour les futurs jeux à venir. Mais globalement, le confort est là : il est possible d’atteindre les 60 images par seconde en Full HD, ce que les consoles Xbox One et PS4 sont incapables de faire.

Dans cette machine, la puce graphique GeForce fait un excellent boulot. Spécialement conçue pour l’Alpha, elle livre des performances situées entre la GTX 860M et la 750 Ti, qui ont en fait les mêmes caractéristiques. Le processeur n’est toutefois pas du même acabit. C’est un Core i3 qui devrait suffire à la plupart des jeux, mais qui manquera de puissance dans certains titres en réseau très demandeurs en ressources processeur (Battlefield, les MMORPG comme Star Wars KOTOR, etc.).

Disque dur trop lent

Mais c’est surtout le disque dur de la machine qui est horripilant : il est beaucoup trop lent, et fait ramer l’ouverture du moindre programme, surtout en multitâche. Même le démarrage de Windows 8 est lent. Un cauchemar pour tous ceux qui sont désormais habitués aux SSD.

Beaucoup trop bruyant

L’Alienware Alpha est aussi trop bruyant. Dans les jeux vidéo très demandeurs en ressources graphiques, il peut monter à 50 dB, un vrai sèche-cheveux ! C’est totalement inacceptable dans un salon. Il y a deux ventilateurs dans l’appareil, et c’est celui dédié à la puce graphique (qui monte à 83°C) qui est responsable de toutes les nuisances sonores. La turbine dédiée au processeur ne fait pas un bruit, même lorsque ce dernier est en pleine charge (et monte à 75°C). Heureusement, car ce processeur tournait en permanence à 2,9 GHz, alors qu’il est sensé tourner à moindre cadence lorsqu’il n’est pas utilisé. Du coup, la machine consomme près de 20 W au repos (et 112 W en pleine charge).

Le logiciel encore loin d’être au point

Enfin, dernière déception, c’est l’environnement hybride sous Windows 8, avec une version plein écran de Steam. Au début, impossible de revenir sous Windows, il nous a fallu réinitialiser la machine pour en profiter en tant que PC classique. Ensuite, la manette Microsoft et son adaptateur sans fil USB nous a posé tellement de problèmes, qu’on a fini par la brancher en filaire. Enfin, en cas de problème vous obligeant à faire quelque chose non prévu par la manette, mieux vaut garder un clavier et une souris à portée de main… Bref, on est encore loin du compte.

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