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Tout voir (ou presque) avec Géoportail ou Google Earth

La France métropolitaineQuel que soit le lieu de résidence de l’internaute dans l’Hexagone, de Dunkerque à Perpignan et de Brest à Strasbourg, sans oublier la Corse,…

La France métropolitaine

Quel que soit le lieu de résidence de l’internaute dans l’Hexagone, de Dunkerque à Perpignan et de Brest à Strasbourg, sans oublier la Corse, il peut bénéficier de la même précision.Les photos aériennes présentées sur les deux sites ont été prises en général à 1 500 mètres d’altitude, et à la verticale. On pourra dans ces conditions découvrir les toits de sa maison ou de son immeuble, deviner les
véhicules dans les rues. Pas plus, mais ce n’est déjà pas si mal !Ne comptez pas en tout cas pouvoir reconnaître la niche du chien, vos plates-bandes, et encore moins surprendre vos voisins autour d’un barbecue dans leur jardin !Curieusement, une recherche en région parisienne avec le logiciel Google Earth offre un résultat bien supérieur à ce que peut offrir Géoportail, en termes de précision et de clarté. Nos captures sur le château de Versailles ou
les courts de tennis de Roland-Garros sont des plus révélatrices. Mais, pour d’autres grandes métropoles françaises ( telles Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg, etc. ), Géoportail et Google Earth sont au coude à coude.En revanche, pour les villes moyennes ainsi que pour toutes les zones rurales, ce qui représente quand même la grande majorité du territoire, Géoportail reste l’unique outil de référence.Avec ce portail, par exemple, le péage de l’île de Ré apparaît tout aussi clairement que la place de la Concorde. Impossible de bénéficier de la même vue avec Google Earth même si, avec ce dernier, on peut zoomer au
maximum : il s’agit en fait d’un zoom artificiel qui ne fait que grossit les pixels. Pour une vision plus nette, il faut dézoomer jusqu’à afficher à l’écran La Rochelle et le pont de l’île de Ré dans leur intégralité, ainsi que la partie est de
l’île.

L’outre-mer

La France d’outre-mer est presque logée à la même enseigne que la France métropolitaine : Guadeloupe (pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin, uniquement la partie française), Martinique, Réunion, ou encore Wallis-et-Futuna
peuvent être regardés à la loupe dans les mêmes conditions que le reste du pays. Parfait pour repérer l’hôtel et la plage des vacances ! On regrettera cependant de ne pas pouvoir disposer d’une vue d’ensemble en dézoomant au même niveau que le
territoire hexagonal.En revanche, aucune photo aérienne n’est disponible pour la Guyane, la Nouvelle-Calédonie ou Saint-Pierre-et-Miquelon. On devra donc se contenter des cartes routières. En ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie, mieux vaut
d’ailleurs effectuer une visite via Google Earth, la précision correspondant à celle d’une grande ville métropolitaine. Ainsi, pour jeter un ?”il à la pointe Magnin de Nouméa, mieux vaut passer par Google !

Les sites sensibles

Pour des raisons de ‘ sécurité intérieure ‘, certaines zones du territoire ont été masquées de façon un peu brutale par une texture blanche, ce qui, paradoxalement, les met en
valeur !C’est le cas de zones militaires (Plateau d’Albion, Landes, Gironde, Lorraine, etc. ) et d’installations nucléaires, mais aussi des ports de Brest, Lorient ou Toulon ou encore de la commune de Sarran en Corrèze où se situe le
château de Bity, résidence privée du président de la République.Mais tout cela manque quelque peu de cohérence : les aéroports d’Orly et Roissy, l’Elysée ou le ministère de l’Intérieur, le fort de Brégançon (résidence des présidents de la République), sans oublier quelques centrales
nucléaires (Nogent-sur-Seine) restent parfaitement visibles. Et puis, il suffit d’ouvrir Google Earth pour jeter un ?”il sur ces zones, notamment celles situées près des grandes villes.Ainsi, ci-dessous, sur la première photo, la rade de Toulon vue par Géoportail, sur la deuxième la même vue par Google Earth. On peut y distinguer en bas à gauche un porte-avions (en zoomant pour l’avoir en plein écran).

Les zones frontalières et maritimes

Nos voisins européens devraient lancer, à terme, des portails similaires qui, parions-le, seront un jour amenés à s’assembler. On peut donc s’étonner de voir certaines zones blanchies par l’IGN : Saint-Martin est à moitié
dissimulée ; Andorre l’est complètement, tout comme les îles anglo-normandes, alors que Monaco ne l’est pas du tout. Les zones maritimes sont également délimitées par ces caches blancs. Les photos aériennes de l’IGN s’arrêtent aux frontières de
la France métropolitaine.

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La rédaction