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L’ADSL, à la ville pas comme aux champs

Des baisses de tarifs importantes pour des accès à 1 024 kbit/s, voire 2 048 kbit/s augurent un avenir radieux pour les urbains privilégiés.

Tarifs qui varient du simple au double, débits multipliés par huit… Selon qu’ils habitent ou non dans une zone dégroupée, tous les candidats à l’ADSL ne sont pas soumis au même régime. Les annonces de rentrée des fournisseurs d’accès à Internet soulignent une tendance de plus en plus évidente sur le marché de l’ADSL dans l’Hexagone : le fossé se creuse entre les forfaits réservés aux clients qui résident dans des zones de dégroupage (grosso modo les zones urbaines denses) et les autres.

Vraies disparités

Ainsi, Télé2 affiche de nouveaux tarifs vraiment attrayants, mais uniquement pour les zones dégroupées. Là, les clients paient désormais 14,90 euros par mois pour l’accès à 1 024 kbit/s (256 kbit/s en émission), alors que les autres doivent se contenter de 128/64 kbit/s seulement, pour le même prix. Idem pour le forfait à 19,85 euros par mois : le débit de 2048/256 kbit/s pour les ‘ dégroupés ‘ tombe à 512/128 kbit/s pour les autres (plus 5 euros si l’abonné refuse la présélection téléphonique).Même politique chez Club-Internet. Ce FAI propose des baisses de tarifs notables, mais ceux qui ne résident pas dans des zones dégroupées feront, à juste titre, la grimace. C’est ainsi que l’accès à 128 kbit/s, disponible dans les zones non dégroupées, coûte 19,90 euros par mois, soit quelque 5 euros de plus que le 512 kbit/s en zone dégroupée (14,90 euros). Quant au 512 kbit/s non dégroupé, il coûte le double : 29,90 euros ! Cette différence de régime sapplique aussi au 1 024 kbit/s : 19,90 euros en zone dégroupée et 39,90 euros sur le reste du territoire. Pour vous aider à décrypter tous ces tarifs, rendez-vous dans le numéro 335 de Micro Hebdo

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Guillaume Deleurence