On devrait bientôt pouvoir surfer sur son téléphone mobile quasiment aussi rapidement que sur un PC. La technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet Access), surnommée ‘ 3,5 G ‘, permet d’atteindre des débits théoriques de 14 Mbit/s, quand l’ADSL2 à la maison oscille entre 10 et 25 Mbit/s. Ce très haut débit mobile devrait permettre d’envoyer un courriel avec une pièce jointe pesant 4 Mo en 30 secondes, contre 1 minute 30 avec un mobile 3G (384 kbit/s) et d’afficher une page Web en 4,9 secondes, contre 10 secondes avec un mobile 3G.Dans un premier temps, le débit de la 3,5 G sera limité à 1,8 Mbit/s, pour atteindre, en 2007, jusqu’à 3,6 Mbit/s. D’ici là, les opérateurs procéderont à une mise à jour logicielle de leur réseau 3G, et les constructeurs développeront des modèles de téléphone compatibles HSDPA. ‘ En 2008, partout où il y aura de la 3G, il y aura du HSDPA ‘, assure Didier Quillot, directeur général d’Orange. Fin février, 58 % de la population française pouvait accéder au réseau 3G de l’opérateur.
Les opérateurs en sont déjà aux tests
SFR et Orange viennent d’engager les premières expérimentations. SFR effectue des tests auprès de 200 entreprises à Saint-Nazaire, Nantes et Dijon, tandis qu’Orange a lancé des expérimentations à Paris et à Lyon, tant pour les entreprises que pour les particuliers.Selon Orange, les premiers testeurs du HDSPA, déjà utilisateurs de la 3G, consulteraient plus souvent les chaînes de TV et les vidéos sur leur mobile. L’opérateur ne lancera aucune offre grand public avant 2007, et se contente d’indiquer que la tarification grand public sera basée sur le volume de données consommé. D’aucuns se prennent à rêver à des forfaits à limage des formules ADSL qui incluent des communications illimitées. A voir…
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