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Un interprète dans votre micro

Accédez à des pans entiers du Web qui vous étaient interdits, grâce aux logiciels de traduction automatique.

Sur un Web à dominante anglophone, beaucoup d’informations sont inaccessibles à qui ne maîtrise pas les bases de l’anglais. Pour contourner le problème, il y a les logiciels de traduction automatique. De plus en plus performants, sans pour autant être infaillibles, ils aident à saisir le sens global des textes. Deux méthodes, parfois associées, sont utilisées. La méthode linguistique, qui utilise des dictionnaires et des règles grammaticales, et le système statistique fondé, lui, sur l’analyse de millions de textes bilingues, décortiqués pour tenir compte du contexte et échapper au piège de la traduction littérale. Nous avons soumis nos logiciels à des exercices de traduction français-anglais (thème) et anglais-français (version). Premier constat : ils sont tous plus forts en version… L’homonymie pose souvent problème : l’une de nos phrases de test contenait le terme anglais “ sentence ” dans le sens de “ condamnation ”, que la moitié des logiciels a traduit par “ phrase ”, traduction possible, mais ici hors sujet. Les programmes dotés de la méthode statistique offrent des traductions plus fluides mais qui, de ce fait, ont plus tendance à masquer erreurs et contresens.

Le logiciel automatique parfait n’existe pas

Au final, pour les besoins courants (traduction d’un mail ou d’une page Web), les services gratuits font aussi bien, voire mieux, que les payants. D’autant qu’ils proposent la traduction dans plusieurs dizaines de langues, quand chaque version payante est souvent limitée à l’anglais. En revanche, les payants sont mieux adaptés aux usages intensifs (enseignants, étudiants et… traducteurs). Et grâce à leur intégration aux outils bureautiques et à leurs dictionnaires personnalisables, ils sont évolutifs. Mais restent toutefois des assistants, dont il vaut mieux contrôler le résultat a posteriori !

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Sébastien Casters