Passer au contenu

The Elder Scrolls II : Daggerfall, la liberté d’être bugué

On peut l’affirmer sur un ton péremptoire : Daggerfall est sans doute l’un des jeux, si ce n’est le jeu où le joueur fut le plus libre de ses mouvements.

On peut l’affirmer sur un ton péremptoire : Daggerfall est sans doute l’un des jeux, si ce n’est le jeu où le joueur fut le plus libre de ses mouvements. Ce jeu de rôle en vue subjective aux décors générés aléatoirement fut le seul titre à proposer un monde de 40 000 km2 que l’on pouvait parcourir à pied. Et l’un des premiers à permettre de s’acheter une maison.

L’un des seuls également où, pour progresser en saut, il fallait… sauter pendant des heures. Un peu comme dans la vraie vie, mais sans les courbatures aux mollets. Enfin, impossible de nos jours, sauf dans un titre japonais échangé sous le manteau, de se retrouver parfois face à un monstre de niveau 999 (ah ! les Daédras !) au bout d’une heure et demie de jeu parce qu’on est passé trop près d’une ruine. Le mauvais endroit au mauvais moment…

Malgré tout cela, ou peut-être à cause de tout cela, ce jeu reste mythique pour le sentiment de liberté qu’il procure : rien n’y est linéaire, et on peut tout à fait ne jamais s’occuper de la quête principale. Une médaille qui a son revers puisque les joueurs les moins assidus se retrouvaient vite perdus. Mais, comme tous les jeux Bethesda de l’époque, il restera dans les annales comme l’un des titres les plus bugués de l’univers. Au point que l’on pouvait rester accroché à la texture d’un arbre – et recharger sa sauvegarde – ou passer au travers de celle d’un escalier, tomber du coup dans un puits sans fond – et recharger sa sauvegarde. Si vous ne nous croyez, pas le jeu est peut désormais être téléchargé gratuitement sur le site de Bethesda. Et il a même peut-être été patché…

 

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Adrian Branco