En deux ans, nous sommes passés de trente à cent cinquante personnes, sur un marché certes dynamique, mais qui nécessite une grande diversité de compétences “, déclare Carlos Alvarez Pereira, président-directeur général de Telenium. Cette société espagnole de conseil et développement en télécommunications, internet et médias a donc décidé de s’équiper d’un progiciel pour gérer ses trois lignes d’activité : systèmes de gestion des clients et de réseaux, et développement de services interactifs sur PC, télévisions, mobiles, etc. “Nous avions besoin d’un suivi des indicateurs, de gérer des projets et des connaissances, de recruter et de fidéliser des compétences rares, d’identifier les revenus et de facturer nos prestations au plus juste “, ajoute-t-il. L’entreprise se contentait, jusque-là, de développements spécifiques sur Excel, qualifiés d’insuffisants et dont la maintenance se révélait difficile.
Une croissance limitée par les possibilités du recrutement
Début 2000, Telenium consulte des éditeurs. “Les PGI ne convenaient pas. Ils sont adaptés à la fabrication et à la vente de produits industriels, mais pas au service “, explique le PDG. Il recherche un outil permettant de gérer des projets assez courts – de trois à neuf mois -, réalisés par des équipes de dix à cinquante personnes.La société opte pour le progiciel Niku, “un outil ouvert, capable de s’interfacer avec les propres sys- tèmes internes de gestion des connaissances et du recrutement, justifie Carlos Alvarez Pereira. Plus que la gestion de projets, ce sont le recrutement, la gestion des compétences, la gestion commerciale et l’intégration de ces différentes activités dans l’entreprise qui nous intéressent.” En effet, la croissance de Telenium est actuellement limitée – plus par les possibilités de recrutement que par la demande. Il est donc essentiel d’optimiser la conduite des ressources humaines. La disponibilité du distributeur de Niku a aussi pesé dans la balance, lors du choix du logiciel. “ La société ABT, présente en Europe, s’est montrée capable de nous assister pour la mise en place du système, car elle a une bonne connaissance du métier. Même si l’outil qu’elle nous a aidés à installer est nouveau pour elle “, apprécie le PDG.Avant même de le choisir, Telenium a défini les processus à implémenter dans l’outil. Pour la sélection et la réalisation du programme pilote, le chef de projet a fait intervenir des utilisateurs des différents départements : marketing, publicité, développement, etc. , au total, sept ou huit personnes.Le progiciel sera déployé progressivement dans toute l’entreprise. La plupart des collaborateurs s’en serviront pour saisir les temps passés et les dépenses. Le marketing, les commerciaux et les consultants l’exploiteront plus systématiquement. “Le logiciel doit être utilisé par tous. C’est le système nerveux de l’entreprise, que tout le monde contribue à alimenter et à enrichir “, souligne Carlos Alvarez Pereira.
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