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Spotlight On Oracle contrôle les bases de données

Bien conçu et simple d’emploi, le logiciel de Quest Software affiche en temps réel les problèmes de fonctionnement d’une base Oracle.

Spotlight On Oracle est un logiciel atypique. Cet outil de surveillance et d’administration de bases de données diffère radicalement des outils classiques. En effet, son interface regroupe et affiche toutes les données transitant dans les composants d’une base Oracle. Il surveille aussi bien les accès par SQL Net que la SGA (System Global Area), le c?”ur proprement dit de la base, ou les espaces réservés aux tables (tablespaces) sur les disques.

Un processus d’installation simplifié

Pour voir de plus près comment se comportait Spotlight, notre plate-forme de tests se composait d’un PC Pentium III à 700 MHz doté de 512 Mo de RAM et équipé de Windows 2000 Service Pack 2. Une base Oracle 8.1.6 était installée sur le disque dur. La mise en ?”uvre étant d’une grande simplicité, inutile d’indiquer l’emplacement de la base sur le disque, celle-ci est découverte automatiquement par le logiciel. En effet, ce dernier se branche sur le port d’écoute (listener) d’Oracle et ” localise ” ainsi les origines et les destinations des requêtes. D’après l’éditeur, il réussirait de cette façon à localiser et à surveiller en temps réel jusqu’à trente bases simultanément. Après un message d’avertissement, le logiciel s’autocalibre en étudiant le fonctionnement de la base. Le déclenchement des alarmes, selon des seuils prédéfinis, dépend en effet de l’activité de celle-ci (développement, test ou production). En fonction de ces paramètres, Spotlight déclenche les alarmes à partir des seuils critiques définis par Oracle. À cette étape, Spotlight propose, bien que ce ne soit pas sa fonction première, des statistiques graphiques sur les éléments constitutifs des serveurs physiques comme les espaces disques, les entrées-sorties, l’activité CPU ou réseau (nombre de paquets IP en transit), et même les processus de l’OS (Windows 2000 et la plupart des Unix). Ces paramètres sont donnés à titre indicatif, aucun dispositif d’alarme n’étant disponible à ce stade. L’objectif est d’éviter le recours aux utilitaires du système d’exploitation.Les paramètres de fonctionnement de la base sont beaucoup plus détaillés : en cliquant sur les liaisons par SQL Net, la couche réseau dédiée à Oracle, s’affichent les noms des utilisateurs connectés et leurs données techniques associées : utilisation CPU, nombre de requêtes reçues ou envoyées, blocage sur enregistrements. Le logiciel suit jusqu’au cheminement d’un ordre SQL requête et va ainsi préciser si, pour aboutir, celui-ci a eu recours à un index ou s’il a accédé directement à une table.

Surveiller le c?”ur de la base

Les renseignements se précisent lorsque l’on se rapproche de la SGA. Spotlight On Oracle analyse cette fois dans le détail les requêtes pour déterminer les plus gourmandes en ressources processeur, en lecture d’enregistrement ou en temps de lecture disque ou de mémoire tampon. Des tableaux détaillent les entrées/sorties et permettent de voir si plusieurs ordres aboutissant à un même fichier causent un goulet d’étranglement. Si tel est le cas, le logiciel le signale par une alarme, sonore ou visuelle, ou envoie un e-mail à l’administrateur. Les différentes parties composant la SGA sont aussi inspectées afin d’en améliorer le fonctionnement.Spotlight dépasse son rôle de surveillant et donne accès à des paramètres de modification de la base. Ainsi, alors que nous avions lancé de nombreuses requêtes, il a détecté automatiquement un nombre d’écritures disque trop important et nous a proposé d’activer l’option : ” Db_filemultiblock_read_count ” (désactivée par défaut dans la configuration initiale) pour ramener, du disque vers la mémoire, plusieurs blocs de données à la fois au lieu d’un seul. En outre, nous avons pu coupler très facilement, via une boîte de dialogue, le déclenchement automatique de scripts de résolution de problème lors du déclenchement d’une alarme. Seul inconvénient, le logiciel n’est pas traduit en français.

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Olivier Bibard