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SFR dorlote les éditeurs de contenus

Interrogé par Le Nouvel Hebdo sur la polémique entourant la rémunération des éditeurs des futurs services de SMS (Small Message Service, messages courts sur mobiles) surtaxés,…

Interrogé par Le Nouvel Hebdo sur la polémique entourant la rémunération des éditeurs des futurs services de SMS (Small Message Service, messages courts sur mobiles) surtaxés, Jean-Marc Tassetto, directeur général adjoint de SFR, s’est déclaré “le plus ouvert possible. Les éditeurs doivent pouvoir choisir la tarification la plus adaptée à leurs services. Nous sommes conscients que ce sont eux qui vont faire décoller le business et faire la promotion du kiosque SMS.” Le deuxième opérateur mobile français est, notamment, favorable à la mise en place de paliers de rémunération supérieurs à ceux testés depuis le 28 janvier (5,20 et 3 centimes d’euro). “Si on part trop bas, le modèle économique ne tiendra pas et on baissera le rideau “, a plaidé Jean-Marc Tassetto.Le directeur général adjoint de SFR estime que le premier palier (à 5 centimes d’euro) sera difficile à rentabiliser pour les éditeurs de services, hormis pour le chat, lorsque le contenu est produit par les utilisateurs eux-mêmes. SFR prévoit que le SMS surtaxé pourrait rapidement représenter 10 % du volume des SMS échangés sur son réseau (1 milliard en 2001) et 15 à 20 % de leur valeur. Si l’opérateur semble attaché à la mise en place sans bémol du kiosque SMS, c’est qu’il considère qu’il s’agit “d’une étape préparatoire pour l’UMTS. Il n’y aura pas de téléphonie mobile de troisième génération sans ce kiosque “. Enfin, précise Jean-Marc Tassetto, “internet sera une contre-référence par rapport à ce que lon veut faire sur le kiosque SMS.”

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Alain Steinmann