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Quand la publicité plombe l’autonomie des smartphones

Un rapport publié par Microsoft Research et l’université de Berkley signale que si la publicité mobile crée un écosystème rémunérateur, elle a des conséquences sur les batteries des smartphones.

Un rapport pareil fait les affaires des éditeurs d’applications de publicité comme AdBlock Plus qui le diffuse. Si la publicité fait les affaires des géants des high-tech comme Google ou Microsoft, elle a aussi un impact direct sur les batteries des téléphones portables. C’est ce qu’affirme l’étude publiée par Microsoft Research en association avec l’université californienne de Berkeley.

Dans ces travaux, les chercheurs ont analysé la consommation d’énergie des applications les plus populaires sur Android et Windows Phone. Ils ont constaté que les applis mobiles ont un rythme de rafraîchissement des publicités entre 12 et 120 secondes. Cette cadence force une recherche de réseaux qui dure 25 secondes. Mise bout à bout, cette période qui est « tail time » est, selon les auteurs de l’étude « le résultat de l’importante énergie consommée par les pubs ».

Dans le rapport, Prashanth Mohan, professeur à Berkeley, signale que le « top 15 des app gratuites de Windows Phone consomme jusqu’à 23% de l’énergie totale ». Pour préserver l’autonomie de son appareil, il n’y a donc que deux méthodes. La première consiste à éviter les applis gratuites qui fonctionnent sur un modèle publicitaire à l’inverse des versions payantes. L’autre possibilité est de s’équiper d’outils de blocage de publicité. C’est ce qu’espère Till Faida, cofondateur et directeur général d’Adblock Plus qui use d’humour en appelant les utilisateurs à réagir : « Tuer une pub, c’est sauver un Milliwatt ».

Source : Etude Berkeley.

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Pascal Samama