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Pics de fréquentation sur les sites de pollution

Les alertes à la pollution poussent les internautes à prendre la mesure de l’air avant de sortir. Le site qui publie chaque jour le bulletin officiel de la qualité de l’air en France
a quadruplé son audience depuis début août.

Depuis le début de la vague de chaleur, la qualité de l’air est mauvaise sur la majeure partie du territoire français. Avec la poursuite de la canicule, les prévisions ne sont guère optimistes pour les jours à venir.Les sites qui rendent compte des variations d’indices ?” Club-Internet, Nature & Découverte, le site santé Doctissimo etc. ?” enregistrent une hausse du nombre de visites sur les pages consacrées à la qualité de
l’air. Pour Club-Internet, l’augmentation s’élève à 30 %. Mais c’est surtout le bulletin officiel de l’air du
site “Buldair” qui passe brutalement d’une moyenne de 66 à 248 visites par jour entre début juillet et début août.Mis en place par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), il sert de référence en la matière.

Qualité de l’air à l’échelle nationale

Le site centralise les données disponibles sur les sites de 40 associations régionales et établit une photographie nationale du niveau de pollution enregistré dans chaque région. Il publie chaque jour une carte de France où des
points en couleurs correspondent aux indices échelonnés entre 1 et 10. Les résultats sont triés selon trois qualités d’air différentes : bonne (de 1 à 4), moyenne (de 5 à 7), mauvaise (de 8 à 10). Ces données officielles sont ensuite récupérées
par les portails qui souhaitent les diffuser.‘ Nous avons été récemment sollicités pour que des indices d’alerte soient transmis au public par mails ou SMS. Mais nous avons pour l’instant décidé de ne pas le faire car l’indice ne constitue pas en lui-même
une alerte. Ce sont les préfectures qui sont habilitées à émettre des alertes et à informer les médias. Notre rôle est de relayer et synthétiser l’information ‘,
explique Joëlle Colosio, responsable du site de l’information
sur l’air.Mais malgré cet engouement soudain, l’intérêt du public pour l’air qu’il respire reste très saisonnier. AOL a dailleurs décidé de supprimer le service sur son site car il ne générait pas suffisamment de trafic.

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Caroline Lebrun