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Paul McCartney se met au cloud computing avec HP

Le chanteur veut numériser et stocker ses archives personnelles. Photos, dessins, peintures, vidéos seront à terme accessibles en partie aux fans sur Internet.

En 2005, Paul McCartney chantait dans une de ses chansons : « Looking through the backyard of my life… » Autrement dit, « en parcourant du regard l’arrière-cour de ma vie ». Apparemment, le chanteur semble effectivement tourné vers son passé en ce moment. Alors qu’est annoncée une réédition luxueuse, y compris en numérique, de son album Band on the Run de 1973, McCartney a conclu un partenariat avec HP pour numériser ses archives dans le cadre d’un projet de cloud computing.

Celui-ci, le premier du genre avec un particulier pour HP, consiste à stocker sur des serveurs toutes les créations que l’ex-Beatles, à travers sa société de Production MPL, voudra bien lui donner. D’abord dans un objectif de conservation. Mais aussi pour, à terme, en permettre l’accès aux fans depuis un genre de médiathèque sur Internet.

On ne connaît pas le détail de l’interface qui sera créée, ni des contenus concernés, mais pour ces derniers, il pourra s’agir aussi bien de musiques que de dessins, de peintures, de photos, de pochettes d’albums, de films ou de vidéos.

Tout ne sera pas accessible

Et McCartney promet de couvrir l’ensemble de sa carrière, des Beatles jusqu’à sa période solo en passant par les Wings. Même si, pour le cas des Beatles, les droits d’exploitation numérique n’ont toujours pas été cédés à qui que ce soit. Cela dit, puisque le projet a trait à des archives personnelles, il ne faut pas peut-être pas s’attendre à avoir accès au catalogue des Fab Four. Du moins du côté des internautes.

Pour donner une idée de l’ampleur de la tâche, HP explique que ce que McCartney a publié jusque là dans sa carrière ne représente que 5 % de ce qui existe en réalité. Le constructeur estime que 30 à 100 personnes travailleront sur le projet.

Si HP va concevoir et gérer techniquement le système, Paul McCartney aura le plein contrôle sur ce qu’il y mettra et sur les droits d’accès. Des masters musicaux seront bien stockés sur cet espace mais tout ne sera pas mis à disposition du public. En revanche, l’idée est de pouvoir rendre disponibles des documents jusque là inédits, comme un film le montrant au Live Aid de 1985, où il s’était produit et où les caméras l’avaient suivi un peu partout.

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Arnaud Devillard