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Opérateur cherche réseau virtuel

Sous la pression des pouvoirs publics, nos trois opérateurs mobiles ont enfin décidé de couvrir les dernières zones ” blanches ” du territoire français. Peu rentables,…

Sous la pression des pouvoirs publics, nos trois opérateurs mobiles ont enfin décidé de couvrir les dernières zones ” blanches ” du territoire français. Peu rentables, ces zones bénéficieront bientôt d’infrastructures GSM partagées. Bouygues Telecom, Orange et SFR viennent en effet de convenir d’un accord menant à deux plans d’action parallèles : sur une partie des sites orphelins, ils se partageront les ” infrastructures passives ” (pylônes) et, sur l’autre, un seul réseau sera mis en place, exploité par les trois opérateurs (itinérance locale). Dans les deux cas, les infrastructures passives seront financées par les fonds publics, soit environ un tiers du financement global ! On comprend mieux pourquoi la situation s’est enfin débloquée… Il existe pourtant d’autres acteurs prêts à investir dans l’affaire : les prétendants au titre d’opérateur mobile virtuel (MVNO). Qu’ils soient opérateurs fixes en quête de développement (Tele2), opérateurs mobiles étrangers sans licence française ou fournisseurs de services, tous se sont heurtés jusqu’alors au veto des opérateurs mobiles en France. Universal Music Mobile est aujourd’hui le seul MVNO français, et pour cause : il a été créé par SFR. Tele2, qui insiste depuis deux ans, a porté plainte l’été dernier contre Orange après un nouveau refus. L’État pourrait bien finir par plaider la cause des MVNO, du moins officieusement. Même l’ART ne souhaite pas encore émettre davis sur la question, pour ne pas ” influencer le marché “.

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Julie de Meslon