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Nouvelles Frontières dégaine ses prix ultra serrés

Le groupe ouvre un nouveau site de vente de voyages à prix discount. Objectif d’Ultravacances.com : entrer dans le top 10 des sites de voyages d’ici à cinq ans.

Un nouveau venu fait son entrée sur le marché très concurrentiel des voyagistes en ligne : Ultravacances.com. La maison mère est pourtant loin d’être une inconnue puisqu’il s’agit du groupe Nouvelles
Frontières, propriété du mastodonte allemand TUI.Le site se veut résolument tourné vers le discount avec des prix très serrés. Un séjour d’une semaine à Marrakech au Maroc s’affiche à partir de 89 euros, avec vols, transferts et demi-pension, hors taxes
(82 euros). La semaine aux Baléares, avec vols, transferts et demi-pension saffiche pour sa part à partir de 199 euros, tandis que la semaine au Mexique, sur la Riviera Maya, est vendue à partir de 639 euros.Au total, le site propose pour l’instant près de 150 offres de voyages et couvre 40 destinations. Il devrait progressivement monter en puissance pour atteindre 200 offres, avec notamment l’ajout de week-ends
et de départs de province. Les concurrents risquent de tirer la langue face à l’offensive tarifaire !

Des offres à la limite du dumping

Mais comment Ultravacances s’y prend-t-il pour proposer de tels prix ? Le site met en fait à profit les synergies avec les autres marques du groupe TUI. Le géant mondial du tourisme maîtrisant à la fois le volet aérien, avec
sa compagnie maison Corsair, et l’hôtellerie, avec sa chaîne Riu, l’équipe d’Ultravacances n’a plus qu’à piocher dans l’offre du groupe.‘ Le but d’Ultravacances est d’optimiser nos remplissages aériens et hôteliers à quelques jours du départ et de mettre sur le marché les invendus de nos autres marques ‘, explique Jean-Marc
Siano, directeur du département activités touristiques du groupe Nouvelles Frontières. Certains prix peuvent du coup flirter avec le dumping. ‘ Il est clair qu’avec un forfait à 89 euros sur le Maroc, personne ne gagne
d’argent, que ce soit le tour opérateur ou l’hôtelier,
reconnaît Jean-Marc Siano. Mais il vaut mieux vendre un billet d’avion à prix cassé que de laisser s’envoler un siège vide .’A la différence d’autres sites prompts à afficher des tarifs défiant toute concurrence, Ultravacances entend en tout cas garantir la disponibilité de ses offres. ‘ Tout ce qui est en ligne peut être
réservé,
insiste Jean-Marc Siano, l’internaute pioche directement dans les stocks. ‘ La vente s’effectue d’ailleurs en toute simplicité, en quatre clics seulement. Et Ultravacances espère
vite faire la différence : le site vise le top 10 des voyagistes en ligne d’ici à cinq ans.

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Didier Forray