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Microméga : le mégamicro !

Thomson commercialise une machine puissante comme une grande, et séduisante comme un micro.

La frontière entre microordinateurs et ordinateurs n’est pas facile à tracer. Elle est d’ailleurs en perpétuelle évolution. Le Microméga 32, de Thomson-CSF, se situe à proximité de cette frontière. Doté de la puissance d’un mini-ordinateur, il présente en même temps toutes les caractéristiques classiques d’un micro. Équipé du microprocesseur 68000 de Motorola, et doté de 128 Ko de mémoire vive extensible à 1 Mo, il affiche une puissance considérable. Pourtant, son prix débutant à 50 000 F le positionne dans la catégorie des micro-ordinateurs. Il peut être équipé d’un maximum de quatre lignes de communication basse vitesse et de deux lignes haute vitesse, d’une connexion à un réseau local de type Ethernet et de quatre disques durs de 5, 10 ou 20 Mo. Parce qu’il sera le plus souvent utilisé dans des configurations multipostes évoluées, le constructeur a choisi de le doter du système d’exploitation Unix, des Bell Laboratories.

Un système d’exploitation orienté réseau : Unix

Unix est conçu pour mener de front plusieurs tâches, au service de plusieurs utilisateurs disposant chacun d’un clavier et d’un écran. L’OS harmonise le tout et assure en particulier la protection des fichiers et le contrôle des accès simultanés. Le démarrage du système est totalement automatique, le Microméga reconnaissant lui-même les périphériques qui lui sont connectés et s’adaptant à la configuration du moment. Il comporte des dispositifs d’auto-diagnostic et permet de corriger automatiquement des erreurs au niveau de la mémoire.

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La rédaction