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L’Inria cherche plus de 200 têtes pour 2003

L’Institut national de recherche en informatique offre des postes recouvrant des statuts très divers : chercheurs fonctionnaires, ingénieurs en CDD, post-doctorants…

La cote d’amour entre les informaticiens et l’Inria ne se dément pas. Premier au
classement 01 Informatique-Ifop des ” entreprises préférées des informaticiens ” en 2002, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique arrive
en deuxième position cette année. L’Inria fait, il est vrai, figure d’exception.Alors que les coupes budgétaires récemment annoncées inquiètent les communautés de chercheurs, l’Inria a vu ses effectifs croître de 31,4 % entre 1999 et 2003. Ainsi, dans le cadre du contrat quadriennal 2000-2003,
l’Etat a rappelé le rôle essentiel que joue l’institut dans la recherche informatique et le développement des STIC (sciences et technologies de l’information et de la communication). Ce qui a notamment permis la création, en
2002, d’une sixième unité de recherche, baptisée Futurs et localisée à Lille, Bordeaux et Saclay.

Soixante-neuf postes de fonctionnaires sur concours

Cette année, l’Inria offre plus de deux cents emplois. De par la nature de l’institut, ces emplois recouvrent des statuts très divers. Dans des proportions d’un tiers pour chaque famille, on trouve les postes
ouverts par voie de concours (fonctionnaires titulaires), les postes d’accueil en CDD et les enseignants-chercheurs en détachement, et, enfin, les jeunes ingénieurs, les doctorants et les thésards.Compte tenu de cette répartition, la moitié des effectifs n’est que de passage à l’institut. Un turnover élevé, qui favorise les transferts technologiques vers le monde industriel. Des accords cadres ont notamment été
signés avec Alcatel, Bull, Hitachi, Motorola, Renault ou Thalès, sans parler des projets à l’international. “Dans le contexte économique actuel, l’attractivité de l’Inria se trouve renforcée”, juge Françoise Cazenave-Pendaries, DRH. Cette année, les trente-trois postes d’ITA (ingénieurs,
techniciens et administratifs) et les trente-six postes de chercheurs, ouverts au concours, ont ainsi suscité plus de mille six cents candidatures, contre environ mille trois cents en 2002 pour cent trois postes à pourvoir.

Quarante ingénieurs associés en CDD chaque année

Au-delà de ces emplois de fonctionnaires, l’Inria propose aux ingénieurs de tout niveau d’expérience une grande variété de postes. L’institut recrute ainsi, chaque année, quarante nouveaux ” ingénieurs
associés “, en CDD d’un an renouvelable. Il s’agit d’ingénieurs débutants, bac + 5, à forte technicité, bénéficiant d’un suivi particulier. “Rédaction de CV, aide à la recherche
d’emploi, bilan? La DRH les accompagne dans les mois qui suivent leur passage à l’Inria afin de valoriser leur expérience acquise en R&D.”
Toujours en CDD, l’Inria intègre des ” ingénieurs experts “, issus de la R&D et recrutés comme collaborateurs dans des projets de recherche, et des ” ingénieurs spécialistes “, à forte expérience du monde
industriel, possédant une compétence en développement logiciel. Des commissions sont chargées de la définition des besoins, puis de l’examen des candidatures. Un soin particulier est apporté à déceler la capacité de la recrue à intégrer une
équipe de recherche.

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Xavier Biseul