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Les graveurs de DVD

Quel graveur choisir ? Quel type de format ? Quelle vitesse ? Double couche ou simple couche ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour faire le bon choix.

Aujourd’hui, un graveur de DVD ne constitue plus un gros investissement. On trouve facilement ces périphériques à des prix compris entre 50 et 150 ? environ selon le nombre de standards supportés, la vitesse, la capacité…
Les supports ont également vu leur prix diminuer de façon spectaculaire. Pour peu qu’on se les procure par dix ou plus, on atteint un prix d’environ 2 à 3 euros pour un DVD de 4,7 Go. C’est le moment ou jamais d’en profiter !Attention toutefois de ne pas se lancer sans avoir un maximum d’informations. La diversité des modèles peut faire tourner la tête et entraîner un choix mal adapté à ses besoins.

Les formats de DVD

Comme nous l’avons dit, deux formats ont tenté de s’imposer sur le marché, le DVD-R et le DVD+R. Chacun est soutenu par plusieurs grands constructeurs, comme Pioneer pour le DVD-R et Philips pour le DVD+R. Puis sont arrivés les modèles
réinscriptibles : les DVD+Rw et DVD-Rw. Les graveurs pouvant enregistrer à la fois sur des supports inscriptibles une seule fois ou plusieurs fois sont dits DVD-R/Rw et DVD+R/Rw.Comme aucun des deux formats n’a réellement réussi à s’imposer, les constructeurs ont finalement décidé, et c’est un cas très rare dans le milieu de l’informatique grand public, de proposer des appareils compatibles avec les deux
standards.Avec un graveur multistandard (DVD-+R/Rw), on est assuré de pouvoir lire les données qu’on vous envoie mais aussi de pouvoir graver un DVD au format DVD-R ou DVD+R, en fonction de l’appareil du destinataire. Ce type de graveur est
aujourd’hui très répandu à des prix très intéressants. C’est pourquoi nous vous conseillons l’achat d’un tel modèle, capable de lire et d’écrire dans les deux formats.

Le cas du DVD-Ram

Le format DVD-Ram est en très nette perte de vitesse depuis plusieurs années. Comme ce fut le premier à supporter des supports de 9,4 Go, en proposant une écriture sur les deux faces, il est encore utilisé dans certains domaines
pour archiver en masses des données. Toutefois, il n’a pas vraiment percé auprès du grand public et s’est rapidement vu dépassé par les deux autres formats.Pour les utilisateurs vraiment soucieux de ne jamais être bloqués par une incompatibilité en lecture à cause d’un support de type DVD-Ram, certains constructeurs ont mis sur le marché ces derniers mois des graveurs Tri-standard :
DVD-R/Rw, DVD+R/Rw et DVD-Ram.

La course à la capacité

A l’origine, les supports DVD destinés à une utilisation informatique ont été conçus pour stocker 4,7 Go d’informations. Il restait donc une façon d’étendre la capacité des DVD : le recours aux supports ‘ double
couche ‘ (deux couches de données sur la même face). Ce n’est qu’en début de cette année que ceux-ci sont apparus. Ainsi, avec le graveur et les supports adaptés, on peut désormais stocker jusqu’à 9,4 Go de données sur une petite
galette de 12 cm de diamètre. Cette technologie est appelée DVD+R9 (ou parfois DVD+R DL, pour Double Layer).Attention, le format double couche étant encore jeune, il subsiste quelques restrictions. Pour l’instant, il n’est accessible qu’avec des supports de type DVD+R. D’autre part, le mode réinscriptible n’est pas encore supporté. Enfin, la
vitesse d’écriture est assez faible, compte tenu du fait que l’on grave au final deux fois plus de données.

Les vitesses d’écriture

Il est souvent assez difficile de s’y retrouver quand les constructeurs annoncent les vitesses de gravure de leurs appareils. En effet, comme il existe pas moins de cinq formats d’enregistrements possibles, six en tenant compte du
DVD-Ram, on a autant de vitesses de gravure, car les technologies n’ont pas évoluées de la même façon.De plus, les ‘ x ‘ symbolisant la vitesse de gravure des CD et ceux des DVD n’ont pas les mêmes valeurs. En effet, pour les CD-R/RW, la vitesse de référence, 1x, correspond à 150 Ko/s alors que pour les
DVD, 1x correspond à 1385 Ko/s (soit 9,23 fois plus que la vitesse de base des CD-R/RW).Sur les boîtes des graveurs de DVD actuels, on trouve au mieux (pour les modèles multistandards) les indication suivantes :

* A ces modes s’ajoutent bien sûr les vitesses d’enregistrement des CD-R et CD-Rw, car les graveurs de DVD savent également stocker des données sur des supports de 650 Mo.

Les hautes vitesses sont-elles dangereuses ?

De nos jours, les constructeurs de graveurs développent sans arrêt de nouvelles technologies ayant pour but de garantir à l’utilisateur la réussite des enregistrements, quelle que soit la vitesse utilisée. Certains prennent même le soin
d’analyser la surface du support afin de vérifier qu’elle est compatible avec une vitesse d’écriture élevée. Si ce n’est pas le cas, le graveur fera la gravure en utilisant la plus grande vitesse compatible possible.C’est le cas, par exemple, du Philips DVDR1620 K ou du Plextor PX-716A. D’autre part, tous les graveurs disposent aujourd’hui de moyens d’éviter les erreurs de gravure dues à un manque de données dans le buffer du
graveur (buffer underrun). Cela permet d’utiliser les graveurs à hautes vitesses sans pour autant devoir posséder une configuration extrêmement performante.

Installation d’un graveur

La mise en place d’un graveur de DVD est assez simple. Parmi les trois cas de figure possibles, seul le premier nécessite quelques connaissances si on ne veut pas dégrader les performances du PC.Le cas le plus courant est encore l’installation d’un graveur au standard UltraDMA (ou ATA ou Atapi) comme les disques durs internes. Mais cela impose de vérifier que son cavalier est bien placé en position
‘ maître ‘ si le graveur est seul sur la nappe, ou en position ‘ esclave ‘ s’il est placé par exemple derrière un disque dur ou un autre graveur. L’idéal étant de ne pas rassembler sur la même
nappe IDE deux périphériques qui n’ont pas le même ordre de vitesse (rapide pour les disques durs et lent pour les graveur).Au fil du temps, les modèles Serial ATA vont remplacer les graveurs Ultra DMA. C’est un bon point puisque les manipulations sont nettement plus simples à effectuer. En effet, en mode Serial ATA, chaque périphérique dispose de sa
connexion privilégiée avec la carte mère. Le problème des éventuels goulets d’étranglement dus à la coexistence d’un périphérique lent et d’un rapide sur la même nappe ne se posent donc plus.

L’un des premiers graveurs à exploiter le standard Serial ATA fut le Plextor PX-716SA.Enfin, pour les utilisateurs d’ordinateurs portables ou de PC déjà bien remplis, ces graveurs existent en solution externes. Dans ce cas, il suffit de les raccorder aux connecteurs USB 2.0 ou Firewire. Ces interfaces sont suffisamment
rapides pour exploiter les graveurs les plus rapides dans de bonnes conditions.

La Cie propose, entre autres, des graveurs externes.

Le prix des supports

Le prix pour des supports vierges de même type peut varier en fonction de plusieurs critères :


– Type de l’emballage : boîte format CD, boîte format DVD en spindle (en grand nombre).


– Vitesse supportée par le média. Plus le support est certifié pour supporter une vitesse de gravure élevée, plus il est vendu cher.


– Simple ou double couche : pour les DVD+R.Voici quelques exemple de prix :


DVD-R de 4.7 Go (simple couche) : moyenne de 4 € pièce


DVD-RW de 4.7 Go (simple couche) : moyenne de 6 €


DVD+RW de 4.7 Go (simple couche) : moyenne à 6 €


DVD+R de 4.7 Go (simple couche) : moyenne à 4 €

DVD+R (simple couche) : moyenne à 20 ?

Le prix des graveurs

Voici quelques exemples de prix :

Pioneer DVR-108, ultra DMA, double couche, 16x en DVD-R et DVD+R : 85 € environ.


Plextor PX-716SA,
serial ATA, double couche, 16x en DVD-R et DVD+R : 155 € environ.


LG GSA-4160B, tri standard, double couche, 16x en DVD+R et 8x en DVD-R : 129 € environ.

Et demain…

La prochaine génération en matière de graveurs est fondée sur l’utilisation de laser bleus, et non plus rouge, comme les graveurs actuels. Deux clans de constructeurs essayent d’imposer leur standard. D’un côté, on trouve les partisans
du HD DVD, parmi lesquels Nec, Sanyo, Toshiba.De l’autre, des géants comme Sony, Philips, Hitachi, LG ou encore Pioneer supportent le format Blu-Ray. En ce qui concerne leurs caractéristiques techniques, les disques Blu-Ray devraient offrir une capacité de stockage de 25 Go
par face, alors que le HD DVD ne devrait supporter que 15 Go par face.D’autre part, le format Blu-Ray pourrait supporter plusieurs couches de données par face, ce qui démultiplierait l’espace disponible. L’arrivée des graveurs exploitant l’un ou l’autre des formats est prévue pour la fin 2005…

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Xavier Regord