Passer au contenu

Les entreprises se déplacent en masse pour Linux

Linux Expo Paris a doublé de taille en six mois Destiné aux décideurs, le salon a présenté une offre d’ensemble pour l’informatique d’entreprise

Les visiteurs ont sûrement été frappés par l’augmentation du nombre de stands et de la superficie de Linux Expo 2000, qui s’est déroulé du 1er au 3 février au Palais des congrès de la Porte Maillot. “Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi grand”, avoue, impressionné, un commercial du stand OnStream. Le dernier salon de ce type avait rassemblé, en juin dernier, 95 exposants sur 1 700 m2. Ils sont aujourd’hui 165 sur 4 500 m2, couvrant tous les domaines de l’informatique d’entreprise : matériel, logiciels, développement, réseaux, services… Cette croissance impressionnante ne doit pas être attribuée aux seuls grands acteurs, sensiblement les mêmes que lors de l’exposition précédente (IBM, Bull, Compaq, HP, Oracle…), mais plutôt à l’arrivée de nombreuses petites entreprises du monde des logiciels libres.

Une fréquentation de plus en plus professionnelle

Les intégrateurs systèmes, revendeurs de matériels et consultants français sont désormais largement représentés, côtoyés par de jeunes sociétés américaines, qui ont traversé l’Atlantique pour l’occasion. Comme l’explique Barry Cochrane, directeur régional de la société de services LinuxCare, “cette année, il était indispensable de venir à ce salon pour accéder au marché européen. De plus en plus, les entreprises Linux se veulent globales et mondiales. Linux Expo Paris est un bon point d’entrée pour rencontrer les professionnels en quête de solutions”.
La segmentation attendue des visiteurs va d’ailleurs en ce sens : “La fréquentation est bien plus professionnelle qu’en juin “, précise Sacha Dunas, commissaire général du salon. 20 % des visiteurs sont des dirigeants, le reste, des techniciens. Ils proviennent, à parts quasiment égales, de petites, moyennes et grandes entreprises.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


RENAUD BONNET