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Le multi-accès, une nécessité de l’internet sans PC

D’ici à 2005, 200 millions de personnes se connecteront sans l’aide d’un PC… La diversité des terminaux qui permettent d’accéder au net oblige donc à adapter les contenus des sites.

Les technologies multi-accès se mettent en place. Pour quelque temps encore, une majorité d’internautes se connecte au réseau par un PC. En revanche, d’autres plateformes émergent. Le cabinet télécoms Baskerville Communications estime qu’à l’horizon 2005, quelque 200 millions de personnes seront connectés à internet sans utiliser de PC . En outre, 40 % d’entre elles utiliseront leur téléphone portable, 22 % se serviront de terminaux de jeu et 13 % avec l’aide de boîtiers. Sans oublier la multitude d’assistants numériques qui apparaissent.Cette multiplication de terminaux aux formats divers donne naissance à des technologies d’adaptation des contenus des sites afin qu’ils restent visibles et esthétiques. Il s’agit notamment d’adapter la lecture des données à la taille des écrans : impossible de voir la même chose sur un moniteur de bureau et sur un téléphone wap. Vient ensuite la possibilité ou non d’avoir du son et de la couleur. La diversité des formats lus ou non par les différents terminaux doit être prise en compte également. “ Les pocket PC, par exemple, ne lisent des images qu’en format JPEG “, commente Fabrice Blanchard, responsable vente France de Wokup, une start-up qui a développé une solution de multi-accès. Ensuite, la méthode de navigation elle-même diffère qu’il s’agisse d’un téléphone ou d’un assistant numérique “et parfois même d’un téléphone wap à l’autre“, insiste Fabrice Blanchard.Dans la plupart des cas, les industriels développent des solutions spécifiques à chaque type de terminal. Ce qui ferme une grosse partie du marché. Force est de reconnaître, que les technologies de multi-accès existantes ne sont pas toujours entièrement satisfaisantes. L’usage de l’HTML, par exemple, n’est pas suffisant : cette technologie ne sépare pas l’application de la présentation des informations. Il est également possible de ” traduire ” automatiquement les contenus HTML en formats compréhensibles par le terminal de destination, comme par exemple le WML pour le wap. Cette technique fonctionne bien s’il s’agit de filtrer seulement le site original, mais elle ne permet pas réellement d’enrichir le contenu de façon adaptée. En effet, la navigation doit également être adaptée car elle ne se fait pas de la même façon selon l’ergonomie du terminal. Utiliser le XML permet de séparer le contenu et la présentation, mais ne résout pas nécessairement les problèmes de navigation. Wokup utilise le XML et y ajoute la dimension navigation. Le logiciel détecte le terminal utilisé et extrait toutes ses spécificités techniques.Les données sont ensuite automatiquement retravaillées pour entrer dans ces contraintes. “Mais encore faut-il qu’en amont le fournisseur réalise un réel travail de réflexion sur les contenus à offrir pour chaque type de terminal“, prévient Fabrice Blanchard.

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