La commutation de niveau 4 ne permet pas de définir avec précision la qualité de service pour chaque application critique “, avance Mike Paquette, directeur marketing de Top Layer Networks. Après six mois de commercialisation aux États-Unis, la start-up de la Côte Est des États-Unis livre en Europe son commutateur de niveau 7, baptisé AppSwitch 2000. Doté de 14 ports Ethernet 10/100 (interfaces cuivre ou fibre optique), ce commutateur utilise la même technique que les coupe-feu (l’inspection dynamique des paquets IP), pour identifier le trafic d’une application et lui appliquer des règles de qualité de service. Recherche de mots-clés dans les sessions UDP, contrôle du contenu des segments TCP, interprétation des RPC (Remote Procedure Call) sur Sun Solaris ou encore gestion dynamique des sessions FTP, l’AppSwitch 2000 est capable, d’après ses concepteurs, de reconna”tre n’importe quel type d’application, y compris celles développées en interne par les entreprises.
Un débit de commutation de 2 millions de paquets par seconde
“L’AppSwitch 2000 contient une liste de 250 signatures d’applications, poursuit Mike Paquette. Pour celles qui ne sont pas connues, l’administrateur a la possibilité d’interroger la section correspondante du compte rendu d’activité du commutateur. Il pourra ainsi les ajouter lui-même à la liste.” Top Layer Networks garantit un débit de commutation d’environ 2 millions de paquets par seconde. D’après le constructeur, l’AppSwitch doit ses performances au fait qu’il ne travaille réellement que sur l’en-tête des paquets de données, le reste attendant dans une mémoire tampon le retour de l’instruction de routage. D’ici à l’automne, le fabricant compte doter son commutateur applicatif d’un client LDAP et de fonctions de facturation IP. Objectif : aller encore un peu plus loin et identifier les utilisateurs des applications en s’appuyant sur l’architecture LDAP du réseau.
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