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La vue basse

La vente de Canal Plus Technologies, le désengagement de VU dans Vivendi Environnement et autres petits paquets de cacahuètes redonnent, aux yeux des opérateurs, du brillant…

La vente de Canal Plus Technologies, le désengagement de VU dans Vivendi Environnement et autres petits paquets de cacahuètes redonnent, aux yeux des opérateurs, du brillant à la valeur VU. Le groupe de Jean-Marie Messier cède ses actifs en un lent effeuillage devant des marchés qui en redemandent. La dette baisse et la concupiscence monte. Mais il n’y pas que la dette dans la vie. Il y a aussi la capacité des capitaines d’industrie à se servir d’une structure multicanale pour, à terme, créer de la valeur. Cela s’appelle le marketing. Plus grosse est la caisse de résonance, plus un produit a de chances de ramener du cash. On a bien vu comment AOL Time Warner (72 milliards de dollars de capitalisation boursière) a promu le film Harry Potter, on a moins bien remarqué comment VU (30 milliards de dollars) avait su mettre en musique ET l’extra-terrestre, lequel n’a pas vraiment fréquenté les sommets du box-office. Pour redonner du lustre à une action, il faut savoir donner ou redonner des couleurs à ses produits. Sans marketing, sans mise en musique, la créativité financière ne vaut rien. Quà recréer de la dette. Faute de rentrées.*rédacteur en chef

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Philippe Bonnet*