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Google a réglé le conflit avec Max Mosley sur la diffusion de ses ébats sexuels

Après plusieurs années de conflit, les deux parties ont finalement trouvé un accord. Les photos et vidéos des ébats de Max Mosley avec cinq prostituées seront déréférencées.

C’est l’épilogue d’une affaire qui aura duré plusieurs années. Google a réglé son conflit avec Max Mosley, l’ex-patron de la Fédération internationale de l’automobile, qui réclamait le retrait d’images de ses ébats sadomasochistes ayant fait scandale en 2008.

Ce 15 mai 2015, Google et l’avocate allemande de Max Mosley, Tanja Irion, ont finalement annoncé à l’AFP le règlement du conflit « pour la grande satisfaction des deux parties », alors qu’un tribunal allemand devait statuer la semaine prochaine en appel sur une demande de retrait des images proposées par le site allemand de Google. L’accord s’applique « à tous les pays », a précisé Klaas Flechsig, porte-parole de Google Allemagne. Mais aucun détail du règlement, « confidentiel » selon le porte-parole, n’a été dévoilé par les deux parties.

Pourtant, ce vendredi à la mi-journée, une vidéo montrant ces ébats était toutefois toujours accessible via le moteur de recherche.

Violation de la vie privée

En mars 2008, le magazine News of the World avait diffusé des images, filmées en caméra cachée, montrant Max Mosley se faisant dominer par cinq prostituées, vêtues d’uniformes présentés par certains comme des tenues nazies. D’autres prostituées étaient vêtues de tenues rayées à l’image de celles des prisonniers des camps de concentration.

Max Mosley avait crié à la violation de sa vie privée. En juillet 2008, la Haute cour de Londres lui avait donné raison sur ce point. Max Mosley avait ensuite réclamé à Google le retrait des images toujours visibles sur Internet, obtenant gain de cause fin 2013 et début 2014 devant des tribunaux français et allemand.

Google, qui avait qualifié cette décision de « signal inquiétant », avait annoncé son intention de faire appel. L’audience devait se tenir mardi prochain à Hambourg. Elle n’aura finalement pas lieu.

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01net, avec AFP