Passer au contenu

Faille Heartbleed : testez la vulnérabilité de vos services en ligne

Plusieurs sites proposent des outils d’analyse gratuits pour savoir si un service en ligne est correctement sécurisé vis-à-vis de l’inquiétante faille OpenSSL. A consulter si vous êtes du genre anxieux.

Révélée hier par un groupe de chercheurs en sécurité, l’énorme faille « Heartbleed » a créé un véritable branle-bas de combat parmi les administrateurs système, pour patcher au plus vite leurs serveurs. Car, évidemment, personne n’a envie d’être épinglé sur Twitter pour avoir des services en ligne mal sécurisés. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à Yahoo, qui s’est fait hacker en beauté par Fox-IT, une société spécialisée en cybersécurité. Preuve, d’ailleurs, que l’exploitation de cette faille n’est pas si compliquée. Depuis, Yahoo a mis à jour ses serveurs. 

Pour savoir si les services en ligne que vous utilisez sont bien sécurisés, c’est simple : il suffit de faire le test. Plusieurs développeurs ont créé des analyseurs protocolaires taillés sur mesure pour détecter une éventuelle vulnérabilité. L’italien Filippo Valsorda a créé le page filippo.io/Heartbleed. Il suffit de rentrer une URL pour savoir si le serveur associé est vulnérable ou non. La société lituanienne Possible a également créé un outil d’analyse (possible.lv/tools/hb/). Il est légèrement plus complet quant au bilan de vulnérabilité. Enfin, la société française Qualys a également intégré un test de vulnérabilité Heartbeat dans son outil d’analyse SSL Server Test. Celui-ci fait un check-up complet de la sécurité SSL d’un site web.

Les géants du web – Google, Facebook, Twitter, Amazon… – sont tous protégés. Le web français a également bien réagi. Nous avons testé toute une série de sites français dans le domaine bancaire, de l’e-commerce ou de la messagerie. Tous ont été patchés. Bravo.      

Lire aussi:

Comment le ministère des finances espionne le trafic web de ses collaborateurs, le 11/12/2013

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Gilbert Kallenborn