Ericsson révise ses prévisions à la baisse
Le troisième équipementier mondial de téléphones mobiles lance un avertissement sur résultats. Le ralentissement américain provoque une baisse de la demande de téléphones portables. Conséquence ? En Europe, les opérateurs diffèrent leurs investissements dans les infrastructures de réseaux.
Motorola, et désormais Ericsson... Deux des trois premiers équipementiers mondiaux de téléphones mobiles ont annoncé une révision à la baisse de leurs résultats pour le premier trimestre 2001.Ericsson table désormais sur une perte avant impôts de 436 à 545 millions d'euros pour le premier trimestre 2001, alors que l'objectif initial était d'atteindre l'équilibre. Aussi, les prévisions sur les ventes de téléphones portables ont été abaissées de 15 %.Toutefois, le cas d'Ericsson est plus atypique dans la mesure où le fabricant suédois a décidé au mois de janvier de se recentrer sur ses activités d'infrastructure de réseaux. Une décision logique puisque la société scandinave réalise 55 % de son chiffre d'affaires dans ce secteur, contre 18 % pour la vente de téléphones mobiles.La branche portables a d'ailleurs enregistré une perte d'exploitation de 1,85 milliard d'euros en 1999. Ericsson avait notamment investi dans l'amélioration de l'approvisionnement et le design de sa division téléphone mobile.Cependant, le redressement de la branche mobile ne semble pas à l'ordre du jour, d'une part à cause du ralentissement américain et, d'autre part, du fait de la saturation du marché européen.
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