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CSC Peat Marwick sort de sa réserve

La troisième société de services mondiale entame une campagne de recrutement de grande envergure. La moitié des six cents nouvelles recrues participeront à des projets e-business.

Computer Sciences Corporation Peat Marwick (CSC), filiale française de la SSII américaine, emploie les grands moyens pour attirer de nouveaux candidats.Salon de recrutement au sommet de la Grande Arche de La Défense, grandes affiches dans les lieux publics habillées de slogans dans l’air du temps, tels que ” Départ immédiat pour la nouvelle économie ” ou ” Nouvelle économie, nouveau moi “. Une campagne un rien tapageuse, donc, qui change de l’habituelle discrétion de la troisième SSII mondiale.Justification du président de CSC pour la France et le Benelux, Claude Czechowski : ” Nous mettons en valeur notre rôle d’accompagnateur dans la création de nouvelles activités liées au Net. “

Deux ans d’apprentissage intensif pour les recrues

Pour autant, les activités internet de la société ne représentent qu’à peine 10 % de son chiffre d’affaires. Mais CSC prévoit une forte croissance pour l’exercice en cours. Ainsi, la moitié des six cents embauches prévues par la filiale française concerneront les projets liés à la nouvelle économie. Le PDG met en avant les projets types : portail multiaccès pour le groupe Peugeot Citroën Automobiles en collaboration avec Vivendi, création de places de marché ou mise en place du courtier en ligne Self Trade. ” Il s’agit, en définitive, de créer des prototypes technologiques ou business pour approcher de nouveaux marchés chez les grands comptes “, résume Claude Czechowski.Les missions les plus courantes concernent la réorganisation des processus achats-logistique, la mise en place de systèmes de gestion de la relation client (centre d’appel, progiciels spécialisés) et de nouveaux systèmes de gestion financière. Tous métiers confondus ?” infogérance, intégration de systèmes et conseil ?”, CSC recrute des consultants en organisation pour les marchés bancaires, des consultants en assurance et télécoms, des ingénieurs techniques, des spécialistes des grands progiciels et, enfin, des responsables confirmés pour l’externalisation de fonction (achats et assurance).Le parcours des jeunes recrues est identique, quel que soit le profil de départ. Les deux premières années, apprentissage intensif du métier de prestataire. ” C’est une période de capitalisation du savoir-faire, où le consultant accumule les missions. “Les nouveaux arrivants doivent ainsi s’attendre à une grande mobilité. La phase de spécialisation est ensuite classique. Le salarié prend la responsabilité d’un compte client ou développe ses compétences sur une offre, liée à un marché (banque, assurance, etc.), à une fonction (achats, etc.), ou à une solution technologique. ” Le salarié prend ainsi la responsabilité d’un contrat puis d’un ensemble de contrats puis d’une activité. ” Les voies d’évolution sont variées. Notamment depuis le rapprochement de la SSII avec le cabinet de conseil Peat Marwick (1998), qui a permis d’étoffer le panel de missions.

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Olivier Discazeaux