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Crash du Concorde: les sites d’information gèrent difficilement l’événement

Connexions en surnombre, défaillance de la bande passante, rupture des serveurs… Comment les sites d’information ont-ils techniquement répondu aux demandes des internautes concernant la catastrophe?

Rapidité d’accès oblige, les internautes se sont rués sur les sites d’informations, hier après midi après le dramatique crash du Concorde. Pour autant, un certain nombre de serveurs ont été rapidement débordés et n’ont pas pu faire face au pic de connexion.

L’impossibilité de mettre en place des pages statiques sur le site d’Europe 1

Ainsi, si Catherine Nivez, rédactrice en chef d’ europeinfos.com, assure avoir atteint ” la plus forte audience depuis l’ouverture du site il y a deux ans “, elle avoue également que des problèmes techniques ont empêché un accès normal au serveur. Résultat : un embouteillage monstrueux dans la bande passante entre 17 heures et 18 heures. Pis encore, l’équipe d’europeinfos s’est trouvée ” dans l’impossibilité technique de mettre en place des pages statiques “.

Black-out total durant 20 minutes à Radio France

Chez radio-france.fr, qui fut l’une des premières rédactions à avoir été prévenue de l’incident, on concède volontiers que le serveur a subi une panne dès 17 heures. Quelque 20 minutes auront suffit à remettre en place, grâce à trois sites miroirs, un serveur opérationnel. Il faut dire que le site de la maison ronde avait de quoi faire.Au total, ce sont quelque 20 Mbit/s qui ont transité sur la bande passante. Aux internautes en mal d’information sont en effet venus s’ajouter les auditeurs de France Info utilisant RealAudio sur le site. Il aura donc fallut mettre en place deux autres serveurs en plus des deux utilisés en temps normal.

30 minutes d’intervention chez tf1.fr pour rétablir la connexion

Panique également du côté de tf1.fr où l’un des responsables du site d’information assure que ” la rédaction n’avait prévu un tel pic ” et qu’il a été ” difficile de réagir “. Un pic qui a généré un traffic avoisinant les 35 Mbit/s. Résultat : une page d’erreur tenace qui a persisté un certain temps. Il aura en effet fallu 30 minutes pour mettre en place un plus grand nombre de serveurs et générer des pages statiques.

Yahoo.fr : la force tranquille

Solidement installé, seul Yahoo.fr, qui nourrit ses pages de dépêches et autres photos d’agences de presse, a pu répondre, en continu et sans avaries, à la demande d’information gargantuesque des internautes : la société indique que son traffic a quasiment triplé après laccident.

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Jean-Baptiste Alline