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Comverse privilégie l’autonomie

Comverse, qui conçoit des plates-formes de services pour opérateurs télécoms, monte en puissance dans l’Hexagone. Elle va presque doubler ses effectifs cette année. Le loup blanc pour Comverse : un ingénieur capable de ” court-circuiter “.

Cette année, Comverse va quasiment doubler ses effectifs en recrutant une trentaine de personnes. Et ce afin d’étoffer son offre de plates-formes de services aux opérateurs de télécoms fixes et mobiles – plus d’une soixantaine d’acteurs. Avant d’en arriver là, cette société israélienne a démarré en vendant des systèmes d’écoute pour l’armée. Puis elle s’est diversifiée dans les télécommunications en proposant des systèmes de messagerie pour les fabricants d’autocommutateurs, avant de se consacrer uniquement aux opérateurs mobiles, à qui elle propose depuis 1992 des plates-formes de messagerie. En France, Comverse convainc SFR en 1997. Mais le nombre d’acteurs dans le mobile l’encourage à remettre son ouvrage sur le métier et à s’attaquer à une nouvelle clientèle : les opérateurs fixes. A son catalogue pour les opérateurs télécoms, qui s’enrichit par la recherche effectuée aux Etats-Unis et en Isra’l, elle ajoute des systèmes de messagerie unifiée et de reconnaissance vocale. Pour mieux séduire les opérateurs fixes et mobiles de l’Hexagone, elle s’installe en France en 1998.

Un paternalisme tout en souplesse

Les personnes recrutées cette année sont en majorité des ingénieurs systèmes. Inconnue du grand public, Comverse met en avant son côté ” jeune pousse “. Daniel Friedmann insiste fortement sur l’autonomie dont doivent faire preuve les salariés. “Ici, on a l’esprit start up. Chacun fait plein de choses différentes. Sans être bridé. Avec la capacité de prendre des décisions et d’oser court-circuiter. Autonomie ne rime pas avec solitude, argue-t-il en évoquant à ce stade l’influence de la maison mère israélienne. “On exige de l’autonomie, mais on aide très vite les gens.” L’influence israélienne se fait-elle sentir à d’autres niveaux ? “Il y a peut-être un peu de paternalisme. Et la pression se fait peut-être plus sentir que si la maison mère était américaine. Cela dit, les Israéliens sont souples : avec eux, tout se règle au téléphone.” Daniel Friedmann se vante de n’avoir connu, pour l’instant, aucun départ, expliquant avec humour que “tout le monde est trop occupé pour chercher ailleurs “. Le doublement des effectifs va forcément amener des changements, que le directeur général a déjà repérés : “Le problème sera de garder le contact avec tout le monde. D’autant que les entretiens individuels pour le compte de 1999 ne sont pas encore terminés !”En vue de faire face à la croissance, la société prévoit de recruter une personne en charge des ressources humaines

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Guillaume Deleurence