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Cisco vote la décentralisation du Wi-Fi

L’outil Swan d’administration des WLAN de la société est distribué sur plusieurs éléments du réseau, au lieu d’être concentré en un point. Il ne s’adresse qu’aux entreprises 100 % Cisco.

‘ Notre solution Swan n’est pas un commutateur WLAN ‘, souligne d’emblée Vincent Blavet, ingénieur réseaux chez le constructeur. Cisco tente en effet de se démarquer de ses concurrents
qui proposent des solutions d’administration du WLAN sous forme de commutateur WLAN de niveau 2 ou 3. ‘ Avec Swan [Structure Wireless-Aware Network, Ndlr], nous répartissons les fonctions des points
d’accès sur les différents éléments du réseau ‘,
reprend Vincent Blavet.Swan est fondée pour l’instant sur deux éléments : le point d’accès équipé de la nouvelle version d’IOS (Aironet série 1200 et 1100, mais également les 350 en fin de vie)
et un serveur spécifique, le Wireless LAN Solution Engine (WLSE). Les points d’accès ont en charge le codage, le chiffrement, l’authentification des utilisateurs ainsi que des fonctions de ‘ sniffer ‘.Le WLSE fait office d’administrateur des points d’accès (jusqu’à 2 500), régule la puissance d’émission et localise les points d’accès inconnus connectés sur le réseau. En revanche, il est aujourd’hui incapable de stopper les
émissions de ces points d’accès pirate.

Du Cisco jusque sur les cartes PC

Dans le cas d’un réseau distant, le WLSE assure ses fonctions par l’intermédiaire d’un point d’accès qui est désigné pour servir de relais. Ce Wireless Domain Server (WDS), dans l’appellation de Cisco, agrège les données recueillies
par les autres points d’accès pour les remonter au WLSE.À terme, cette fonction de relais sera assurée, non plus par un point d’accès, mais directement par les routeurs ou commutateurs de Cisco. Des fonctions, comme le Fast Roaming (utilisé pour les applications de voix sur le WLAN),
devront aussi être implémentées sur les cartes WLAN des postes clients.Cette architecture Swan s’adresse aux entreprises qui ont au minimum une centaine de points d’accès, et surtout qui ne sont équipées que de matériels Cisco, de la carte PC au WLSE en passant par le commutateur.Ainsi, l’équipementier augmente encore ses distances, avec le projet LWAPP (Light Weight Access Point Protocole) visant à standardiser les échanges entre point d’accès et commutateur WLAN, de manière à assurer l’interopérabilité
entre les matériels des différents constructeurs. Cisco préfère proposer aux entreprises des plans de migration (reprise de matériel existant) vers sa propre offre.

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Stéphanie Renault